De quelques troubles anormaux dus à la présence de végétations adénoïdes dans le naso-pharynx de l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 20 février 1903 / par Edmond Aton.

  • Aton, Edmond, 1877-
Date:
1903
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Credit: De quelques troubles anormaux dus à la présence de végétations adénoïdes dans le naso-pharynx de l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 20 février 1903 / par Edmond Aton. Source: Wellcome Collection.

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    l’enfant rentre en pension. De février à fin juin, petites crises de 1 à 2 jours de durée, présentant toujours les mêmes caractères ; vomissements avec hyperacidité. Le calomel (0,40 à 0,60 centig.) donné alors, semble enrayer les crises ; une ou deux fois, expulsion de lombrics. De juillet à octobre, séjour à la campagne. Quelques régurgitations de temps à autre, mais l’enfant commence à se plaindre de mal respirer, il lui semble que quelque chose se décolle derrière son nez. En octobre, rentrée en ville, et retour à la pension. Peu à peu, la respiration devient impossible par le nez. En janvier 1899, examen par M. le docteur Thomas,. En léger raclage avec l’ongle rétablit la respiration pendant un mois, mais, au bout de ce temps, les végétations adénoïdes remplissent le nez et l’enfant s’étrangle à chaque instant en mangeant et en buvant. Alimentation de plus en plus difficile. Le 4 mars, de suite après le repas qui a été par- ticulièrement pénible, nausées, hoquet, vomissements hyperacides, qui durent plusieurs heures, cessent vers le soir, sauf le hoquet qui persiste toute la nuit. Le 5 mars, spasmes pharyngés et diaphragmatiques qui cessent durant la nuit, mais reparaissent le 6 au matin, avec le réveil de l’enfant. Le 7, spasmes laryngés en plus, léger strabisme. Le soir de ce jour, l’enfant ne peut plus se faire comprendre à certains moments. Le 8 matin, opération. Anesthésie brométhylique ; ablation de végétations énormes ; disparition immédiate et complète des spasmes ; respiration nasale libre. Le 9, 6 heures du soir, persistance de la disparition des spasmes pharyngo-laryngés ; a eu 2 ou 3 hoquets faibles dans la journée. Le 10, aucun spasme.