Considérations anatomiques, physiologiques et pathologiques sur les ongles, et de l'onyxis ulcéreuse sous-unguéale rebelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 29 août 1861 / par Jules Esmenard.

  • Esmenard, Jules.
Date:
1861
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Credit: Considérations anatomiques, physiologiques et pathologiques sur les ongles, et de l'onyxis ulcéreuse sous-unguéale rebelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 29 août 1861 / par Jules Esmenard. Source: Wellcome Collection.

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    omjchia maligna. Ces mots ont été remplacés ensuite par celui d'ongle rentré dans les chairs, que lui donna Desaulf, celui d'ongle incarné, prôné par Monteggia, et enfin Hipp. Royer-Collard préfère la déno- mination d’incarnation de l'ongle. Dans la première moitié de ce siècle, ces expressions ont été remplacées par le mot onyxis, qui résume à lui seul toutes ces variétés morbides. C’est à tort que l’on a ainsi confondu et que l’on confond encore des états qui, bien qu’ayant certaines analogies, méritent néanmoins une description spéciale et des titres différents. Aussi quelques au- teurs ont-ils cherché à admettre plusieurs variétés: nous allons ré- sumer leurs travaux et en dernier lieu donner la classification des affections de l’ongle qui nous a paru la plus logique et la plus com- plète. Royer-Collard n’admettant pas que les ongles proprement dits puissent être malades, mais seulement la peau qui les environne, dé- crit sous le nom de maladie de la peau qui entoure les ongles tout ce qui touche à la pathologie de ces derniers. Il propose plusieurs variétés suivant la cause de l’inflammation, qu’il divise en inflam- mation de la peau par cause externe débutant par l’ongle, et en inflammation par cause interne débutant par la peau ; enfin cet auteur, comme Dupuytren, donne la préférence à la division basée sur le siège de l’altération. Dupuytren fut, en effet, le premier qui, à l’aide de ses nombreuses observations cliniques, établit une distinction bien marquée entre les diverses maladies des ongles. Prenant pour base leur siège, il les divise en deux parties, suivant qu’elles occupent les parties extrêmes etlatérales du doigt [ongle incarné, —onyxis latéral. — lre variété), ou bien qu’elles affectent le repli postérieur de la peau qui enchâsse la racine de l’ongle [onyxis des auteurs, onyxis sous-unguéal et onyxis rétro-unguéal. — 2e variété) ; selon que la maladie résulte de (1) Loc.cit. 1861. — Esmenard. 5