Considérations anatomiques, physiologiques et pathologiques sur les ongles, et de l'onyxis ulcéreuse sous-unguéale rebelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 29 août 1861 / par Jules Esmenard.

  • Esmenard, Jules.
Date:
1861
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Credit: Considérations anatomiques, physiologiques et pathologiques sur les ongles, et de l'onyxis ulcéreuse sous-unguéale rebelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 29 août 1861 / par Jules Esmenard. Source: Wellcome Collection.

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    veau de la première réflexion de la peau sur l'ongle. Suivant Bichat, Béclard, Blandin, Ollivier (1), Jardon (2), Flourens (3), etc. etc., l'épiderme passerait au-dessus du corps de l’ongle jusqu’à son bord libre pour aller se continuer ensuite avec la pulpe des doigts, et, si on ne le voit pas le plus souvent, c’est qu’il a été détruit par le frottement. La terminaison par un rebord bien net de l’épi- derme au devant de la ligne parabolique de réflexion du derme détruit cette opinion. Laulh et quelques autres anatomistes pen- sent qu’il n’abandonne jamais le derme; la continuation évidente de l’épiderme avec le bord postérieurde l’ongle prouve le contraire. 1.'expérience indique la véritable disposition de l’épiderme; car si, à l’exemple d’Àlbinus, on laisse macérer un doigt pendant vingt- quatre heures dans un mélange de parties égales d’eau et d’acide acétique, on voit bientôt l’épiderme et l’ongle se détacher en même temps et se confondre en arrière au niveau du bord postérieur de la racine, et en avant au niveau de la partie antérieure de la lame profonde de l’ongle. En suivant le trajet de l’épiderme, on reconnaît qu’arrivé à la partie antérieure du repli de la peau sur l’ongle, il se prolonge d’un demi-millimètre sur la lame cornée, se réfléchit sous le repli cutané, et va s’identifier avec le bord postérieur de la ra- cine. Sur les côtés de l’ongle, il se continue de même avec celui-ci; tandis qu’en avant au niveau du corps et de la portion libre il se continue manifestement avec la lame profonde du tissu unguéal. 3° Connexions de l’ongle avec le corps muqueux. A l’aide du même procédé que pour l’épiderme, mais seulement après deux ou trois semaines de macération, on peut étudier les connexions de l’ongle (T Dict. en 30 vol., t. XXM, p. 82, 2e édit. (2) Loc. cil. (3) Acad, des sciences, novembre 1838 (Archives gén. de mêd.. t. III, p. -137, 3e série).