De l'insomnie, ses causes et son traitement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 janvier 1902 / par P. Vismard.

  • Vismard, P., 1873-
Date:
1902
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Credit: De l'insomnie, ses causes et son traitement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 janvier 1902 / par P. Vismard. Source: Wellcome Collection.

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    automatique, mais pourrait parfois dépendre de la volonté. Ces affirmations de Cajal n’ont pas été confirmées. Sa théorie paraît donner aux cellules de la nêvroglie plus d’importance et d’acti- vité qu’elles ne méritent, et leur attribue une fonction que ni leur situation, ni leur structure ne rendent probable. D’autre part, les expériences de Demoor, Stefanowska, Quer- ton.Van Giessen, ont donné des résultats positifs et viendraient à l’appui de la thèse que soutient Du val. Ces auteurs ont, en effet, trouvé que l’action du chloroforme, de la morphine, du chloral, d’une excitation électrique prolongée amenaient un état de rétraction de la cellule nerveuse, surtout marqué au niveau des épines et gemmules des prolongements protoplasmiques et rendaient’ces mômes prolongements variqueux, noueux, modi- fication que Demoor désigne sous le nom d’état moniliforme des neurones. La plus récente théorie a été émise par Lugaro, dans son arti- cle (Suite modi/icazioni morfologiche funzionali dei Dentriti dette cellule nervose, août 1898). Aprèsavoir passé en revue les diver- ses théories émises jusqu’à ce jour ei critiqué les expériences faites en vue de les démontrer, Lugaro déclare qu’aucun mou- vement comparable aux mouvements d’un amibe ou d’un leuco- cyte ne se produit dans la cellule nerveuse. La plasticité fonction- nelle de la cellule doit être limitée à ses dernières ramifications : gemmules, épines des prolongements protoplasmiques, arbori- sations terminales du cylindre-axe. Tout en niant les mouve- ments amœboïdes, au sens strict dn mot, Lugaro admet donc qu’il peut se produire, au niveau des toutes dernières ramifica- tions de la cellule, de lents mouvements d’expansion et de rétraction, suffisants à établir ou à rompre le contact. Lugaro, reconnaissant combien il était difficile avec les méthodes d’expérimentation ordinaires, d’être certain que les cellules nerveuses étaient bien fixées dans un état physiologique déterminé, a eu recours à une nouvelle technique. Il injecte