Recherches et considérations critiques sur le magnétisme animal : avec un programme relatif au somnambulisme artificiel ou magnétique / traduit du latin du docteur Metzger, accompagné de notes, et suivi de réflexions morales ou pensées détachées, applicables au sujet. Par M. Robert.

  • Robert, L.-J.-M. (Louis-Joseph-Marie), 1771-1846.
Date:
M.DCCC.XXIV
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Recherches et considérations critiques sur le magnétisme animal : avec un programme relatif au somnambulisme artificiel ou magnétique / traduit du latin du docteur Metzger, accompagné de notes, et suivi de réflexions morales ou pensées détachées, applicables au sujet. Par M. Robert. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Francis A. Countway Library of Medicine, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Francis A. Countway Library of Medicine, Harvard Medical School.

    392/436 (page 368)
    titre que Bion regardait la présomption comme mettant un obstacle aux progrès des sciences. En effet, si on parcourt Thistoire de la méde- cine, on verra que chaque siècle a produit des hommes qui se sont efforcés de détruire Tédifice élevé par leurs prédécesseurs, et que dès le temps de Néron, un charlatan nommé Thessalus, fils d'un cardeur de laine, et ignorant insigne, se fit distinguer à Piome par ses bassesses, ainsi que par ses déclamations contre les vrais méde- cins 5 et surtout par ses paroles injurieuses en- Vers Hippocrate, auquel les médecins les plus célèbres de tous les siècles se sont toujours plu a rendre hommage (i). Si on porte ses regards vers les diverses révo- lutions que la science a essuyées, on verra qu'il a paru de temps à autre des cerveaux timbrés, qui auraient voulu pouvoir livrer aux flammes des ouvrages de médecine étrangers à leur sys- quarn ulli civitatifunestius fuisse qiicun cioiuvi credulitatem p et y qiiod eam comitaiur, perpeiuum. nooandi studium. (i) On sait depuis long-temps que l'application de la phy- siologie à la pathologie constitue la \Taie médecine ; mais à cette théorie, il faut encore réunir l'observation, et sur- tout l'art d'étudier la marche de la nature, de la force mé- dicatrice, dont le plus habile dogmatiste ne sera jamais que le simple interprète.