Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 juin 1842, / par Charles-Louis Houdet, né à Montfaucon ... I. Du diagnostic, du pronostic, et du traitement de l'encéphalite locale. ... [etc].

  • Houdet, Charles-Louis.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 juin 1842, / par Charles-Louis Houdet, né à Montfaucon ... I. Du diagnostic, du pronostic, et du traitement de l'encéphalite locale. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    lonctions de cet organe, est arrivé aux luèines résultats que ce der- nier, savoir ; que les ankriaux auxquels l’ablation du cerveau avait été pratiquée tombaient dans le coma; que l’ablation du cervelet était suivie de troubles dans les mouvements, et non de leur entière abo- lition. Dans ces derniers temps, M. le professeur Bouillaud, au lieu d’enlever ou l'éséquer les parties, se contenta de les cautériser, et arriva à des résultats Idetitiques. U en infén aussi que le cervelet pourrait être le régulateur des mouvements. MM. Délayé, Foville et Pinel-Grandchairq), ont été conduits, par une suite d’observations faites sur l’homme malade, à établir que la sub- stance blanche et les renflements de la substance grise, profondément situés, présidaient à la locomotion. Ces mêmes observateurs, ainsi que M. Serres, croient que les corps striés et leurs radiations antérieures président aux mouvements des membres inférieurs, et les couches optiques et leurs radiations, aux mouvements des membres supé- rieurs. M. le professeur Bouillaud a modifié une de ces propositions: il pense qu’il' faut rapporter la paralysie des membres Inférieurs à une lésion des corps striés, ou des lobule.s moyens du cerveau. Pour lui, la paralysie des organes de la parole dépendrait d’une lésion des lobules antérieurs du cerveau. M. Bouillaud regarde cette dernière proposition comme une des vérités les plus incontestables. Les deux premières propositions paraissent vraies dans un grand nombre de cas, mais l’observation clinique fournil trop de faits eontradiotoires, pour les admettre comme règles générales. La paralysie tles muscles de l’œil n’accompagne pas toujours celle des muscles des autres par- ties du corps : on ne sait rien de précis sur le siège de la lésion. 2® Altérations des fonctions sensitives. Le siège des diverses fonctions, de la vue, de l’ouïe, du goût, du tact et du toucher, n’est pas déterminé, et doit être l’objet de recher- ches et d’expériences nouvelles.