De la simulation et de l'évaluation des infirmités dans les accidents du travail : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 juillet 1902 / par Hubert Coustan.

Coustan, Hubert.

Date:: 1902

Credit: De la simulation et de l'évaluation des infirmités dans les accidents du travail : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 juillet 1902 / par Hubert Coustan. Source: Wellcome Collection.

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$plusieurs jours, accumulation de matières fécales au niveau de l’S iliaque. 17. Observation personnelle. — Un syphilitique, ancien membre d’une Société de secours mutuels, a, chaque année, des poussées de sa diathèse ; dermatoses, gommes suppu- tes, périostites, etc... et, chaque année, il va goûter un repos de plusieurs semaines à l'hôpital. Je le vois une pre- mière fois dans le service où je suis externe, oii il est entré, un peu par surprise, en simulant une pluie du travail. Il reçoit chaque jour I IV. 50 de la Société de secours mutuels ; n’ayant pas de charges de famille, le séjour à l'hôpital, qui ne lui coûte rien, est une villégiature pour lui ; et quand il en sort, il va, sur ses économies d’hôpital, faire le rentier pendant quelques jours avant de reprendre son travail. Bientôt cela ne lui suffit plus; il trouve alors le moyen de faire rattacher une poussée de syphilis <\ une contu- sion reçue pendant le travail, à un coup d’instrument de sa profession. La plaie contuse (?) qu’il présente à mon père, avec qui je le vois, présente un aspect grisâtre, peu louable; elle a du mal à guérir. Entre temps une compagnie d’assurances lui donne i francs par jour, et la société de secours mutuels I fr. 50. La périodicité et la fréquence de ces rechutes appellent pourtant l'attention de la société, qui prévient mon père que cet ouvrier est, depuis longtemps, syphilitique, et presque chaque année àsacharge, et que cesoi-disant accident du travail doit être la manifestation annuelle de son mal. Elle supprime l’indemnité, les statuts étant formels à l’égard de la syphilis ; mais la compagnie d’assurances continue à payer. Le médecin de cette compagnie n’a rien su ou n’a rien$