Methode indiquée par M. Boyer médecin ordinaire du Roy ... envoyé par ordre de Sa Majesté à Beauvais / [Jean Baptiste Nicolas Boyer].

  • Boyer, Jean Baptiste Nicolas, 1693-1768
Date:
1750]
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Credit: Methode indiquée par M. Boyer médecin ordinaire du Roy ... envoyé par ordre de Sa Majesté à Beauvais / [Jean Baptiste Nicolas Boyer]. Source: Wellcome Collection.

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    ^ ^ v». P <ai JJ T depîne-vînette ou de limon; & pour fes pauvres, on écrafera quelques grappes de groreilles,en afTez grande quantité pour que ia tilane loit aigrelette; on peut fubftituer au défaut du firop de limon, quelques gouttes defprit de foufre, jufqua une agréable acidité, dans une pinte d’eau, avec la quantité de fucre néceflàire: Et comme il eft effentiel d’entretenir la liberté du ventre, on don- .liera en outre, dans les jours d’intervalle des purgations qui doivent ,€tre réitérées de deux en deux jours, une pinte d’eau dans laquelle délayera une cuillerée de miel commun, <Sc on diffoudra deux ^ O L O ^ c c Qt A po-l i l a>~o^ grains de tartre-émétique, dont on donnera un verre à boire de trois en trois heures aux malades. La purgation dont on fe fervira de deux en deux jours, après la première évacuation procurée par l’émétique, doit être la même que celle dont nous avons parlé ci-delTus, avec la calTe, la manne & le fel végétal, ou avec le réné,“‘XcrTe1on lâ’^'empéramens auxquels on aura à faire. On doit revenir à la faignée dans quelque temps que ce foit ç de la Maladie, toutes les fois que la fièvre 6c fes accidens l’exige- ront, fans avoir égard aux fueurs, quelques copieufes qu’elles pu iffent éruptions, qui ne doivent jamais être regardées .que ju comme lymptomatiques : on aura recours aux vellicatoires dans Ls cas d’afToupifTement. Ctpplie^iiU.^ taxait tf ^ nt^ice Le terme ordinaire des maladies de cette dernière clafTe, efl: de quatorze jours, quand on les traite fuivant la manière qui vient d’être indiquée, 6c dont le fuccès a été toûjours fi heureux, qu’on a vû plufieurs de ceux qui avoient effuyé jufqu’à douze ou quatorze fàignées, 6c qui avoient pris pfufieurs fois l’émétique, être fur pied le dixième jour. On doit avoir une attention particulière à ne point laifTer, ■ comme on a fait, les malades dans leurs mêmes linges pourris de fueurs pendant tout le cours de leur maladie. Ils ne doivent être couverts que modérément : on doit ouvrir^uelquefois leurs fenêtres, fur - tout dans les beaux jours, pour renouveler l’air de leur chambre, 6c les tenir les plus propres que l’on pourra ; on doit y faire brûler fur une pèle rougie au feu, de temps en ^ temps, un peu de vinaigre ou du lucre en poudre, pour oter ia ^ P / > / O û ^ ^ mauvaife Le-. La-i oui^Lo-i aM-a.ic<àa.'t^ Pa ^ ^ '3a ^KViVTie, 7) CePèeX- VoXi en^ a. po<.ii^ a-f-c<'eri^ U y ^ euCi-f Miuj.-H tt oo/ï— 4j iffc. ^ ^ t A Æ-t /#» ÙH V O. L^ye e H kjLktVO- 0 ri C- C.k^Ut4i ârv. (!rrt.ù y