De l'urétrite et de la balanite non gonococciques dans la fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1908 / par Raoul Caldier.

  • Caldier, Raoul, 1883-
Date:
1908
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Credit: De l'urétrite et de la balanite non gonococciques dans la fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1908 / par Raoul Caldier. Source: Wellcome Collection.

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    COMPLICATIONS DE LA LIÈVRE TYPHOÏDE Avant dé reproduire les observations, nous pensons qu’il est nécessaire d’étudier rapidement les complications de la fièvre typhoïde, particulièrement en ce qui concerne les organes génito-urinaires. Déjà, en 1854, dans la Gazette médicale de Paris, Chas- saignac signale une prédisposition de l’organisme à sé- créter du pus à la suite de certaines affections, telles que fièvres graves, érysipèle, fièvre typhoïde. Rien d’étonnant donc à ce que les complications de la fièvre typhoïde soient extrêmement fréquentes : ce sont elles qui, dans la grande majorité des cas, provoquent la terminaison fatale. Elles peuvent frapper chaque appareil, apparaissent, les unes à des époques déterminées, les autres à des dates va- riables, au cours de la maladie. Elles sont dues a des causes diverses : dégénérescences parenchymateuses, infections secondaires, localisation anormale ou intensive du virus typhique. Parmi ces complications, celles qui frappent le systè- me osseux, méconnues longtemps, ont été depuis plusieurs années 1 ’objet de recherches si nombreuses et si impor- tantes que nous ne les citerons pas. Elles commencent par ordre de fréquence à l’ostéite du cubitus ou du radius pour aller jusqu’à la spondylite typhique. Mais, en revan- che, les complications portant sur les organes génito-uri-