Troubles pupillaires chez les paralytiques généraux et leur valeur diagnostique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 juillet 1906 / par Faust Nadal.

  • Nadal, Faust.
Date:
1906
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Credit: Troubles pupillaires chez les paralytiques généraux et leur valeur diagnostique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 juillet 1906 / par Faust Nadal. Source: Wellcome Collection.

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    rax, l'abolilion des deux réflexes pupillaires dans ces condi- tions est toujours liée au tabes, à la paralysie générale ou à la syphilis cérébrale. C’est même la syphilis qui, pour certains auteurs, est la cause principale des troubles accommodalifs. Elle peut donner lieu à des lésions directes et unilatérales de l’oculo-moteur commun ou de ses branches, elle peut frapper spécialement les fibres irido-ciliaires des deux côtés. « Cette paralysie iso- lée de l’accommodation indique en général que la syphilis affecte le type clinique de la paralysie générale ou du ta- bes. » (2) Recherche du signe cVArgyl'l Robertson.— Quoi qu'il en soit, pas plus que les autres symptômes oculaires, le signe d’Ar- gyll Robertson n’est pathognomonique de la paralysie géné- rale, quoique on le rencontre encore plus fréquemment dans le tabes et très souvent aussi dans d'autres affections, en par- ticulier dans la syphilis. Cependant, comme le fait remar- quer le professeur Joffroy, il y a grand intérêt à rechercher ce trouble de dissociation du réflexe lumineux et du réflexe accommodaleur, et cela dans des conditions spéciales : « Il faut d’abord, dit-il, s’assurer par l’éclairage oblique de l'ab- sence des synéchies postérieures, traces d’anciennes iritis, puis surtout se mettre à l’abri, pour cette recherche du réflexe lumineux, de toute intervention du réflexe accommoda- teur. » Le procédé le plus généralement employé dans les services consiste dans l’occlusion, puis l’ouverture brusque des pau- pières, mais il importe dans ce cas de ne pas se placer devant F « (il Dicte el Assicol. Signes oculaires dans la démence précoce. (Con- grès de Rennes, 1905.) (2) Brun et Morax. Traité de pathologie générale, t. \l.