De la maladie kystique du testicule / par E. Conche.

  • Conche, Ernest.
Date:
1865
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Credit: De la maladie kystique du testicule / par E. Conche. Source: Wellcome Collection.

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    lesquels cette maladie était encore désignée en France. — Enfin, dans le même ouvrage, M. Gosselin rapporte l'ob- servation résumée d'une tumeur kystique enlevée par Roux, tumeur qui, bien que d'un aspect complètement bénin, fut cependant suivie de généralisation et de mort du malade quelques mois après 5 aussi admet-il avec Curling que les tumeurs kystiques peuvent être malignes (1). En 1859, M. Jouon présente à la Société anatomique une tumeur kystique. Dans l'observation dont il accompagna la présentation de cette tumeur, qu'il considère comme s'ctant développée dans un dédoublement de l'albuginée, l'auteur dit : « qu'on rencontra au-dessous de l'albuginée et d'une « petite couche de tissu tesliculairc jaunîktrc, tassée à la « périphérie de la .tumeur, une agcjloniéralion de kystes « séi'eux ou un peu liémaliqucs mélangés de petites masses « de cartilage pur, de la grosseur d'un grain de chenevis « en moyenne ; ces produits morbides déposes au milieu « d'une gangue fibreuse peuvent être énuclés de la couche « testiculaire et ne paraissent pas y avoir pris naissance... « Les petits noyaux cartilagineux ont bien évidemment leur « origine dans la gangue fibreuse. » Dans son grand ouvrage d'anatomie pathologique, Le- bert (2), dans un chapitre qu'il consacre aux altérations du testicule et de ses enveloppes, parle de la maladie kystique. II reconnaît que ces tumeurs sont constituées par un tissu fibro-gélalineux ou fibro-plaslique, qui forme une espèce de charpente aréolaire, au milieu de laquelle se trouvent disséminés de petits espaces kysteux ; — enfin il partage l'opinion d'A. Cooper, en admettant que les kystes sont for- més par la dilatation d'une multitude de canaux séminifèresj — manière d'envisager la maladie kystique que le savant (1) Curling, p. 417. (2) Leberl, p. 400-401.