Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 juillet 1841 / par L.-H. Froye.

  • Froye, L.H.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 juillet 1841 / par L.-H. Froye. Source: Wellcome Collection.

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    plus épaisse de l’urine, et de là une condition très-propre à la génésie des pierres. Cette maladie, dit Chambon ( liv. cit. , 242 ), est fâcheuse par les douleurs qu’elle suscite, par l’insomnie, mais plus encore parce qu’elle dispose la vessie à l’atonie. De l’atonie répétée, le séjour trop prolongé de l’urine dans cet organe ; d’oii la réunion des molécules sa- lines qui forment des calculs assez fréquents chez les enfants. Après avoir montré, parmi les causes du développement des calculs urinaires chez l’enfant, le tempérament lymphatique , la constitution faible, les conditions de pauvreté, le catarrhe vésical, nous serions bien incomplet si nous ne mentionnions l’hérédité. Peut-on dire de l’hérédité qu’elle se confond avec la diathèse lithiasique? Ces deux affections de l’agrégat vivant sont-elles un seul et même état morbide ? Nous le pensons : la diathèse caleuleuse, qu’il faut admettre pour tous les âges et chez le plus grand nombre d’individus, peut être transmise des parents aux enfants , et l’expérience ne permet plus maintenant de rejeter les preuves rapportées par Rolfink ( de genuinâ calculorum, Iena, 1663 ). Aussi le docteur Ollivier a-t-il pu soutenir sans invraisemblance que des exemples assez multipliés prouvent que la disposition particulière de l’organisme qui favorise la formation des calculs est transmissible par hérédité : cette remarque s’applique spécialement aux concrétions uri- naires. ( Dict. en 25 vol., calcul, 200. ) Quelle que soit la cause de la production, chez l’enfant, des calculs urinaires, ceux-ci peuvent offrir, dans leur développement, des modi- fications très-variées, des états divers dont il nous est demandé d’exposer les particularités. D’abord , le volume des concrétions calcaires parvient rarement aux dimensions que l’on rencontre assez souvent dans 1 âge adulte ou la vieillesse ; non que le temps pendant lequel la pierre s’ac- croît soit moins long, mais parce que, plus sensibles, les organes uri- naires de l’enfant éprouvent une impression plus vive et l’expriment plus manifestement. L’on peut ajouter encore à ces raisons la sollicitude or- dinaire des parents qui s’aperçoivent bientôt d’un état morbide dont ils cherchent à débarrasser leurs enfants. Néanmoins l’on rencontre parfois, chez l’enfant et l’adolescent, des pierres vésicales fort volumineuses, et nous avons eu occasion d observer