Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 juillet 1841 / par L.-H. Froye.

  • Froye, L.H.
Date:
1841
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 juillet 1841 / par L.-H. Froye. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    19/32
    a donné la description, et qui, après l’entière destruction de sa tunique interne, présente, au lieu des fibres musculeuses, différents trousseaux rassemblés d’une manière extraordinaire et séparés par de grandes la- cunes intermédiaires; vous ne pourriez point vous servir d’une autre comparaison. Toutefois la vessie, dont la substance était aussi épaissie, contenait des calculs volumineux et couverts d’aspérités. » La région prostatique devient aussi le lieu où s’opèrent de profondes altérations par lesquelles nous croyons devoir terminer ce chapitre. La glande prostate est sans doute peu développée chez l’enfant; mais déjà , chez l’adolescent , elle prend des dimensions assez prononcées ; d’ailleurs, ne sait-on pas qu’un organe peu important ou peu volu- mineux à l’état sain acquiert de grandes dimensions durant l’état mor- bide? Aussi observe-t-on à la région prostatique des désordres mul- tipliés. Au col de la vessie vient à tout instant se précipiter le calcul dont les inégalités irritent, déchirent la muqueuse et provoquent de l'inflammation, des ulcérations, et toutes ces irritations opiniâtres qui tourmentent si fort les jeunes malades. Par l’augmentation de volume de la prostate, il se forme au trigone vésical une sorte de cul-de-sac ou de loge dans lequel les pierres et les concrétions urinaires s’arrêtent et finissent quelquefois par se fixer. Cette dernière disposition rend la constatation du corps étranger fort difficile parfois, et c’est en grande partie pour des cas semblables que M. Leroy a proposé une sonde exploratrice dont l’extrémité vésicale , susceptible de se couder vers le fond de la vessie, permet de toucher les pierres le plus profondément situées derrière le col du réservoir urinaire. Nous bornerons ici ce que nous avons à dire touchant les alté- rations des organes urinaires chez les jeunes calculeux : nous sommes loin de croire avoir tout dit et rapporté même ce qu’il y a de plus important ; mais des recherches plus rigoureuses eussent exigé de nou« plus de temps que nous ne pouvons leur accorder.