La moelle épinière et l'encéphale : avec applications physiologiques & médico-chirurgicales et suivis d'un aperçu sur la physiologie de l'esprit / par Ch. Debierre.

  • Debierre, M. (Charles-Marie), 1853-1932.
Date:
1893
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Credit: La moelle épinière et l'encéphale : avec applications physiologiques & médico-chirurgicales et suivis d'un aperçu sur la physiologie de l'esprit / par Ch. Debierre. Source: Wellcome Collection.

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    2° en ce qu'elle n'a point d'étranglements annulaires. Eu d'autres termes, la flbre nerveuse de la moelle et de l'encéphale comprend un cylindre-axe et un manchon de moelle ininterrompu enveloppé d'une gaine protoplasmique continue, présentant de dislance en distance un noyau analogue à celui de la gaine de Schwann (C, fig. 6). En ce qui concerne Vorigine et la terminaison des fibres nerveuses, on peut aujour- d'hui admettre que chaque flbre est un fil conducteur qui met en communication les cellules excito-motrices des centres nerveux avec des agents moteurs ou sécrétoires et des organes sensitils de l'organisme. Au moment où la fibre nerveuse pénètre dans la moelle épinière ou le cerveau, la gaine de Schwann s'évanouit et semble se con- fondre à la surlace de ces organes avec les éléments de la pie-mère. Réduite à son cylindre-axe et à sa gaine de myéline, la fibre nerveuse continue son trajet dans l'épais- seur de la substance blanche, se dépouille de son cylindre de moelle une lois entrée dans la substance grise et reste réduite dès lors à son cylindre-axe qui se confond avec le prolongement de Deiters de la cellule des centres nerveux. — Telle est l'origine de la libre nerveuse (d, fig. 7). Sa terminaison se fait de la façon suivante : Après un certain trajet dans le tronc du nerf, la fibre nerveuse se divise à la périphérie en un bouquet terminal (dans la plaque motrice des muscles), se jette dans une cellule sensorielle (bâtonnets de la rétine, organe de Corti, épithélium olfactif), se porte dans un corpuscule sensitif spécial (corpuscule de Meissner ou du tact, corpuscules du goût, corpuscules tendineux de GoLGi), ou enfin se divise en de nombreuses fibrilles qui s'anastomosent pour former des plexus terminaux (plexus nerveux de la cornée), ou restent libres (aponévroses). Fig. 12. — Organes gusla- tifs de la bouche de la tanclie (E. Schultze). n, filets nerveux ; b, gobe- lets gustatifs, Dans le système nerveux central, il n'y a point de fibres de Remak, c'est-à-dire de fibres nues, pâles ou grises, réduites au cylindre-axe et à la gaine de Schwann. — Ces fibres nues se rencontrent surtout dans les nerfs du grand sympathique dont certains (splanchniques, etc.), contiennent aussi cependant des libres blanches. § m. — Névroglie. Dans la substance grise comme dans la subslancc blanche des cen- tres nerveux, on trouve une substance intermédiaire aux cellules et aux hbres nerveuses qui porte le nom de névroglie. Désignée encore sous le nom de tissu connedif des centres par divers auteurs (Ranvier, Golgi), elle ne doit plus être confondue avec le tissu conjonclif vrai que l'on peut trouver dans les centres nerveux sur le trajet des vaisseaux sanguins, depuis que