Deuxième lettre sur la syphilis : 1⁰ Danger du traitement par la cautérisation des ulcères vénériens primitifs : 2⁰ Inoculation du virus vénérien, son danger et ses conséquences.

Devergie, M. (Marie-Nicolas)

Date:: [1840]

Credit: Deuxième lettre sur la syphilis : 1⁰ Danger du traitement par la cautérisation des ulcères vénériens primitifs : 2⁰ Inoculation du virus vénérien, son danger et ses conséquences. Source: Wellcome Collection.

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$seaux lyiupbaliqups et veineux, sans tenir aucun compte du rôle (jue joue le système nerveux dans certaines circon- stances de la vie. Onblianl les impoitans travaux de llichat sur les fonctions de ce système, base foiulameiUale de tout roif[anisme ; oubliant les rccbcrcbes si belles de llop,ros, <pii ilémontre que chaque filet nerveux est un vaisseau, même dans les radicules les plus déliées, jamais dans tou- tes les nouvelles ibéorirs qui se succèdent depuis quelque temps on n’a parlé des fonctions de ce système dans le tra- vail de l’absorption. Dans le réseau vasculaire si fin, si délié, qui forme la surface des organes (jénitaux des deux sexes, et recouvert •seulement par un épithélium léger, tous les genres de vais- seaux ne sont-ils pas mêlés dans celte trame presqu’inex- liicable? les radicules nerveuses n’y sont-elles pas en grand nombre ? Si ce sont des tubes capillaires, ils ont aussi lies fonctions d’absorption à remplir ; si ce ne sont qne des radicules destinées à porter le sentiment et à faire perce- voir de vives sensations dans ces organes et |\artont où elles existent, elles ne peuvent rester étrangères aux phé- nomènes morbides qui se passent dans ces organes. Pour- quoi donc n’y aurait-il que les vaisseaux lymphatiques et veineux qui participeraient à ce grand travail d’imprégna- tion de l’économie par l’action du principe contagieux. Pourquoi donc ce système nerveux, dans lequel semble cir- culer un fluide admis par les uns, rejeté par les autres, ne jouerait pas un rôle remarquable, peut-être même le prin- cipal rôle dans cette modification morbide de toute l’éco- nomie? Tout semble le prouver; mais ne voulant point embrasser ici cette quesliou palpitante d’intérêt, je laisse- rai aux lecteurs à méditer les opinions déjà émises ci- dessus, et les renverrai à la lecture du livre de notre esti- mable confrère baumès. Cet observateur fidèle des phé- nomènes de la vie croit aussi que les nerfs des organes en contact avec l’action du principe contagieux partagent l’im- pression délétère de ces principes morbides. Une autre question tout aussi sérieuse reste à résoudre. Y a-t-il parité entre les deux modes de contagion, celui de la transmission du principe contagieux par l’inoculation avec la lancette, et celui de l’infection contractée par le co’il? Le premier mode, moins actif en apparence, sera-t-il borné à une action locale, et aura-t-ou moins à craindre$