Traité des maladies vénériennes : ouvrage théorique et pratique rédigé d'après les documents puisés dans les leçons et dans le service de M. Ricord contenant le récit d'une tentative de syphilisation et de plusieurs expériences d'inoculations pratiquées sur les animaux suivi d'un formulaire spécial / par Melchior Robert.

  • Ricord, Ph., 1800-1889.
Date:
1853
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Credit: Traité des maladies vénériennes : ouvrage théorique et pratique rédigé d'après les documents puisés dans les leçons et dans le service de M. Ricord contenant le récit d'une tentative de syphilisation et de plusieurs expériences d'inoculations pratiquées sur les animaux suivi d'un formulaire spécial / par Melchior Robert. Source: Wellcome Collection.

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    vaginite et sur la vulvite, ont sur l'urélrite leur action spéciale ordinaire, et nous n'avons pas besoin d'expliquer pourquoi, la raison en est assez patente. En résumé, le traitement de l'urétrite, chez la femme, se compose des mêmes moyens que la médication de la blennorrhagie urétralechez l'homme. Blennorrhagie vaginale. — Vaginite. — Catarrhe vaginal blennorrhagique. — C'est la variété la plus commune chez la femme; elle affecte la forme aigùe et la forme chronique. Quand elle est bornée à la superficie de la muqueuse du vagin , elle est dite erythémateuse; si elle envahit spéciale- ment les follicules, elle est caiharrale; lorsqu'enfin elle dé- passe la muqueuse pour se propager au tissu cellulaire sous- muqueux, elle est phlegmoneuse. La blennorrhagie vaginale n'a pas d'époque fixe, dans son invasion; tantôt, c'est deux, trois jours après le coït que les premiers symptômes s'annoncent; d'autres fois, c'est huit ou dix jours après. On a cité des exemples d'écoulements blen- norrhagiques survenus immédiatement après le coït, nous ne nions pas que l'excitation produite par cet acte ait pu, dans quelques cas, être suivie d'un écoulement même assez abon- dant; mais s'est-on toujours assuré de l'état antérieur de la muqueuse? Le plus souvent il est très-difficile d'établir le moment d'invasion de la maladie, soit que les femmes fussent déjà sujettes aux fleurs blanches, soit qu'elles n'aient fait dater l'invasion que de l'époque où elles ont constaté l'écoulement. Du reste, on sait combien, en générai> elles prennent de soin à tenir leur maladie cachée. Symptômes. — Dans la période aigùe, les malades éprou- vent du prurit, de la chaleur aux parties génitales ; l'expul- sion des urines détermine à la partie inférieure du vagin une cuisson très-vive.La défécation, ordinairement difficile chez elles, augmente les douleurs par la distension qu'elle fait éprouver à la paroi postérieure du vagin. La sensibilité est si vive, que le toucher même le plus léger ne peut être sup- porté; les rapports sexuels, dans de telles conditions, sont donc insupportables. Les symptômes précédents sont d'autant plus intenses, que