Les données actuelles sur l'hématologie des cirrhoses du foie et de la maladie (ou syndrome) de Banti : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 avril 1913 / par Louis Payan.

  • Payan, Louis, 1883-
Date:
1913
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Credit: Les données actuelles sur l'hématologie des cirrhoses du foie et de la maladie (ou syndrome) de Banti : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 avril 1913 / par Louis Payan. Source: Wellcome Collection.

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    tique; son rôle a été complètement mis en lumière par Widal et Javal. L'origine hépatique de l'acide urique, dont le sang ne renferme normalement que des traces, tut jadis défendue par Minkowski. Admise actuellement encore par Kowa- lewski et Salaskin, elle est combattue pourtant pai la plupart des biologistes. Pour eux, cet acide naîtrait aux dépens de la substance nucléaire des vieilles cellules alté- rées et notamment des leucocytes. La fonction glycogénique du foie est une des mieux connues. D’après Claude Bernard, elle n’apparaît guère avant le quatrième mois de la vie intra-utérine ; elle est, au contraire, très précoce d’après Pflüger. On sait que la cellule hépatique tixe à l’état de granulations de glyco- gène les hydrates de carbone et peut-être même, accessoi- rement il est vrai, et après dédoublement, certaines grais- ses ou albuminoïdes que lui amène la veine porte. Ce glyco- gène, à son tour transformé en glycose par le ferment glycolytique, pénètre dans le torrent circulatoire. C’est du foie que dépend, chez le sujet normal du moins, le taux de la glycémie qui s’élève de 1 à 1,5 pour 1000 en moyenne et qui se manifeste par de la glycosurie lors- qu’il dépasse 3 p. 1000. D'un intérêt moindre est aujourd’hui encore l'élucle de la lipémie. Nous ne saurions toutefois passer sous silence le rôle du foie sur le taux des graisses contenues dans le milieu sanguin. Rappelons qu’il tixe, tout comme les hydrates de carbone, une partie des graisses, graisses animales surtout, qui lui arrivent par les chylifères intes- tinaux et la veine porte. Ces graisses sont décelables, après les repas, dans le sang porte d’abord, dans la circu- lation générale ensuite, sous forme de granulations réfrin- gentes, très petites, visibles seulement à l’ultramicros- ê