Les données actuelles sur l'hématologie des cirrhoses du foie et de la maladie (ou syndrome) de Banti : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 avril 1913 / par Louis Payan.

  • Payan, Louis, 1883-
Date:
1913
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Credit: Les données actuelles sur l'hématologie des cirrhoses du foie et de la maladie (ou syndrome) de Banti : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 avril 1913 / par Louis Payan. Source: Wellcome Collection.

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    ont une marche parallèle, s’accroissent et diminuent simultanément ? Aggravant l’insuffisance fonctionnelle de la moelle, les infections intercurrentes et surtout les hémorragies exagèrent la diminution du taux des hématies. A côté de 1 insuffisance hépatique, il faut assez fréquem- ment laire une part importante au processus hémolytique que traduisent habituellement l’hyporésistance globulaire, 1 ictère, la sidérose viscérale et la réaction macrophagique de la rate. L’hémolyse intervient vraisemblablement dans la plupart des cas de cirrhose pigmentaire. L’hyporésis- n est point exceptionnelle dans les cirrhoses veineuses : parfois, a la faveurd une hémorragie profuse, elle semble s’exagérer et l’on voit apparaître, avec tous ses caractè- res hématologiques, un ictère hémolytique qui évoluera * comme un ictère grave terminal. L’hyper-résistance, notée par Vaquez,fait parfois défaut dans les cirrhoses biliaires : l’on peut même admettre une variété hémolytique de celles-ci, dans laquelle l’hémo- lyse prépare ou aggrave du moins l’infection causale que l’on place à l’origine de toute cirrhose de Hanot. Dans la maladie de Banti elle-même, l’hyporésistance a été observée par divers auteurs (Maragliano, Gauckler, Rubinato). Les études récentes sur les autolysines spléniques per- mettent dans des cas semblables d’attribuer l’anémie et à la rate et a la moelle osseuse. Valeur globulaire, hémoglobine et richesse globulaire se m(>difient dans le même sens que le nombre des globu- les îouges . diminuées le plus souvent, elles n’atteignent qu exceptionnellement, dans des anémies à forme grave (Hayem), des chiffres supérieurs à la normale. Le taux et l’équilibre leucocytaires sont des plus varia- bles. Dans la maladie de Banti, où préexistent les lésions