Contribution à l'étude de la symphyséotomie et de ses rapports avec les autres interventions employées dans la thérapeutique de l'accouchement dans les viciations pelviennes : accidents et complications urinaires de la symphyséotomie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 février 1904 / par Abraham Scémama.

  • Scémama, Abraham, 1880-
Date:
1904
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Credit: Contribution à l'étude de la symphyséotomie et de ses rapports avec les autres interventions employées dans la thérapeutique de l'accouchement dans les viciations pelviennes : accidents et complications urinaires de la symphyséotomie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 février 1904 / par Abraham Scémama. Source: Wellcome Collection.

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    lile de l’organe diminue el s’engourdisse, le fait est que les contractions deviennent plus i*ares, moins fortes et plus éloignées les unes des autres. Alors, plutôt que de laisser la femme longuement sur le lit de souffrance et la plaie arti- culaire dans des conditions pas très favorables, je préfère terminer l’accouchement par un acte opératoire qui, pru- dent et régulier, n’aggrave pas sensiblement les conditions de la mère et du fœtus. » Zweifel (1) est le partisan le plus convaincu de l’accou- chement spontané après symphyséotomie ; il applique autour du bassin un large bandage en flanelle ou en caout- chouc et il attend la sortie de la tête, qui, d’ordinaire, s’effectue en une heure ; la seule contre-indication pour Zweifel est une activité utérine défectueuse, insuffisante. Cette façon de procéder a été critiquée par plusieurs accoucheurs, qui l’ont traitée de cruelle pour les mères. Zweifel affirme au contraire que ses opérées ne souffraient pas plus que les autres parturientes. Lepage (2), parlant de l’accouchement spontané après symphyséotomie, dit : « Il est bien certain que l’expulsion s[)ontanée du fœtus, après agrandissement du bassin, est théoriquement ^5référable à l’emploi de tout instrument; mais, pour qu’elle ait lieu sans inconvénient, il faut que la symphyséotomie soit pratiquée de bonne heure, c’est- à-dire avant que le fœtus n’ait souffert de l’obstacle qu’il rencontre dans la filière pelvienne; il faut de plus que le muscle utérin se contracte suffisamment pour que la période d’expulsion ne dure pas trop longtemps. » Pinard (3), qui, dans la majorité des cas, pour terminer (1) Congrès de Moscou. Ann. de gynéc.., 1897. (2) Ann. de gynéc..^ 1896. (3) Ann. de g y née.., 1894.