Contribution à l'étude de l'hémophilie : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le mercredi 6 mai 1903, à 1 heure / par Jules Dommartin ; président M. Brissaud, juges MM. Roger, Widal, Teissier.

  • Dommartin, Jules.
Date:
1903
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Credit: Contribution à l'étude de l'hémophilie : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le mercredi 6 mai 1903, à 1 heure / par Jules Dommartin ; président M. Brissaud, juges MM. Roger, Widal, Teissier. Source: Wellcome Collection.

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    Hayem, « l’altération du sang est sans doute une consé- quence d'une altération chimique du plasma ». On sait qu’en injectant dans le torrent circulatoire certaines substances albuminoïdes d’origine animale, on arrête la coagulation pendant un certain temps. Une dose de 0,30 à 0,60 de peptone par kilog. d’animal en solution saline à 0,75 p. 100 empêche la coagulation, bien que la peptone se détruise dans le sang , Haycraft a montré que 1 extrait alcoolique de têtes de sangsues,re- pris en solution aqueuse jouit des mêmes propriétés. Dickinson a repris et complété ces recherches. Al- bertoni (cité par Hayem) aurait vu le sang resté liquide après injection, au préalable dans la veine, d’une solution glycérinée de pancréatine. Ces résultats ont été confir- més par Fano-Afanassiero, Gley, etc. Certaines matières albuminoïdes d’origine animale jouissent donc de la remarquable propriété d’entraver la coagulation du sang, et l’on comprendra, dit Hayem, « comment une modification dans l’élaboration des ma- tières albuminoïdes peut avoir une influence considérable sur la coagulabilité du sang; les hémophiliquesauraient un sang analogue à celui des animaux peptonisés. » G. Lion admet les conclusions de M. Hayem et La- badie-Lagrave, écrit (p. 571) : « L’altération, dans ces conditions, serait due à une élaboration vicieuse des ma- tières albuminoïdes et c’est la modification de ces ma- tières qui aurait une influence sur la coagulabilité du sang. » Enfin, dans sa thèse, inspirée par son maître M. Hayem, Lenoble s exprime ainsi : « Tout porte à croire que, dans - . .