Résumé de quelques leçons sur deux cas de kystes échinocoques suppurés du foie : traitement par le siphon ambulant, fonction désassimilatrice du foie / par L. Revilliod.

  • Revilliod, Léon, 1835-1918.
Date:
1882
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Résumé de quelques leçons sur deux cas de kystes échinocoques suppurés du foie : traitement par le siphon ambulant, fonction désassimilatrice du foie / par L. Revilliod. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    18/18 (page 250)
    1' De l’ozène catarrhal1, Par le Dr F. Borel, Chirurgien do l’hôpital de la Providence à Neuchâtel. Messieurs, la jeune fille que je vous présente aujourd’hui, est atteinte d’une affection dont il est trop rarement question dans les cliniques et qui se présente cependant très souvent dans la pratique; je veux parler de ce mal repoussant connu sous le nom de punaisie ou d’ozène. Sous la dénomination collective d'ozène, on a toujours con- fondu plusieurs affections du nez accompagnées de mauvaise odeur. Si vous présentiez cette malade à un grand nombre de médecins qui se sont occupés de la question et que vous leur demandiez de quoi elle est affectée, comment son mal s’est déve- loppé et ce qu’il y aurait à faire pour la guérir, vous entendriez les opinions les plus diverses; cela ne veut pas dire que toutes ces opinions 11e soient justes et fondées sur des observations exactes. Ainsi Zaufal peut avoir raison en disant que l’ozène provient d’un développement trop petit des cornets nasaux et que par conséquent la cavité nasale est trop grande, ce qui entraîne, par la respiration, un dessèchement de la sécrétion muqueuse. U11 autre peut être dans le vrai s’il prétend que tout ozène est, de nature, scrofuleux. Cependant il y a une forme particulière d’ozène qui ne dénote ni une forme défectueuse de l’intérieur du nez, ni une origine scrofuleuse ou autre, et je crois que ce sont là les cas de beaucoup les plus fréquents. Ceux d’entre vous, Messieurs, qui m’ont fait le plaisir de suivre les visites de l’hôpital pendant leurs vacances précédentes, se sou- viendront d’avoir vu plusieurs cas semblables à celui-ci. La jeune fille, A. R., âgée de 19 ans, était en service à Paris lorsque son mal débuta ; elle perdit sa place à cause de l’odeur horrible qu’elle exhalait par le nez ; ni les douches, ni les cauté- risations au nitrate d’argent, ni le régime tonique ou antiscro- fuleux 11’eurent d’effet. La pauvre jeune fille se vit obligée de chercher un soulagement dans notre hôpital. Sous tous les rapports, son aspect général correspond à 1 âge » Levons données à l'Hôpital de la Providence à quelques étudiants en médecine pendant leurs vacances.