Traitement de la tuberculose par les sels de cuivre / par Ernest Luton.

Date:
1894
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Credit: Traitement de la tuberculose par les sels de cuivre / par Ernest Luton. Source: Wellcome Collection.

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    fut atteint, dans le courant du mois de mai 1893, d’une grippe très in- tense. Cet homme, qui est garçon, vivait seul dans un cabinet, au mi- lieu des conditions hygiéniques les plus déplorables. Avec cela, il ne paraissait pas d’une constitution bien robuste, et pourtant il exerçait le rude métier de chauffeur de locomotive. Pour l’avoir sous la main, nous le fîmes entrer à l’Hôtel-Dieu, et on le coucha salle St-Remi, n° 22. En l’examinant avec plus d’attention, nous constatâmes que les signes de la soi-disant bronchite étaient loca- lisés au côté gauche de la poitrine, lobe inférieur : râles sous-crépitants râles crépitants toujours sur un même point, douleur profonde, subma- tité, expectoration mucopurulente. La toux était incessante, la fièvre intense, surtout le soir; sueurs nocturnes. Appétit nul. Le diagnostic tuberculose se présentait de lui-même à tous les assistants. Indépendamment d’autres moyens, nous lui fîmes à la hanche une injection d’un gramme d’acétate de cuivre ammoniacal. Thapsia sur le côté malade L’amélioration, qui suivit immédiatement cette injection, ne fit que confirmer notre diagnostic. Le malade se rétablit promptement, et à peine se sentit-il mieux qu’il voulut quitter l’hôpital ; mais nous le re- vîmes à plusieurs reprises, pour cause de service au chemin de fer, et la guérison nous parut définitive. Ons. 49. — Début de tuberculose‘pulmonaire‘par épuisement. — Réta- blissement rapide au moyen du repos, d'une meilleure alimentation et d'une injection d'acétate de cuivre ammoniacal. (Communiquée par M. Luton.) Un manouvricr, âgé de 34 ans, avait voulu travailler jusqu’à la der- nière extrémité, parce que son seul travail faisait vivre une femme et quatre enfants en bas-âge.. Mais ses forces n’y suffisant plus et se voyant atteint de toux, de fièvre et d’une faiblesse irrésistible, il se dé- cida à entrer à l’JIotel-Dieu (St-Remi, n° 31). Notre premier soin fut de rétablir ce malade par l’alimentation, quel- ques toniques, etc. ; mais en présence de certains symptômes qu’il ac- cusait, nous dûmes songer à la tuberculose. Tout se bornait alors à de