Essai sur la nécrose : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 août 1837 / par Godlewski (Stanislas).

  • Godlewski, Stanislas.
Date:
1837
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Credit: Essai sur la nécrose : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 août 1837 / par Godlewski (Stanislas). Source: Wellcome Collection.

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    plus particulièrement k celle-ci, c’est la destruction des causes, qnand elles sont instantes et bien déterminées. Ces causes étant de deux ordres , générales , et locales , les indications auxquelles elles donneront lieu auront ce double caractère. I>ans le premier ordre , on opposera le mercure à la diathèse sy- philitique ; au scorbut, l’usage des végétaux acidulés ,des fruits mûrs; et, en un mot, la série des remèdes dite anti-scorbutiques 3 on combattra enfin le vice scrophuleux par tous les moyens que l’art met en notre disposition , tels qu’une bonne nourriture, l’usage du vin , celui des amers , des préparations martiales, etc. Quant à ce qui a rapport au deuxième ordre des causes, il est deux circonstances dans lesquelles le médecin peut quelquefois pré- venir la nécrose. 1° Lorsque , par une cause quelconque , un épanchement , soit san- guin , soit purulent, se forme entre l’os et le périoste , si l’on a soia d’ouvrir promptement cette tumeur pour donner issue au fluide qu’elle contient , et de réunir immédiatement, on pourra prévenir une nécrose qu'aurait nécessairement amené l'accroisement de cette tumeur. Lorsque par l’efTot d’une violence extérieure, l’os est mis à nu et exposé au contact do l’air dans une étendue considérable , il faut de suite recouvrir l’os avec les parties molles , et l’on est presque sûr d'é- viter une nécrose 5 mais si une perte de substance trop considérable empêche de remplir celte indication , il faut se hâter de mettre 1 os k l’abri du contact de l’air , en pansant la plaie avec des substances grasses, douces et mucilagineuscs , et parla l’on ûimmuera les chances de la nécrose. Si les symptômes de la maladie se montrent avec violence , si la fièvre acquiert beaucoup d’intensité, une diete légère , les anti phlo gistiques , soit généraux, soit locaux,devront de suite être mis eu œuvre pour calmer ces mouvemens désordonnés 3 cependant, dans leur em- ploi , le médecin se souviendra que la maladie peut être longue et qu’elle exigera une dépense de forces plus ou moins considérables. Deuxième période, -r L’on a méconnu pendant des siècles les véritables indications thérapeutiques qui se rapportent à celte période;