Quelques mots sur la chlorose : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 août 1837 / par Vignes (Pierre-Auguste).

  • Vignes, Pierre Auguste.
Date:
1837
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Credit: Quelques mots sur la chlorose : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 août 1837 / par Vignes (Pierre-Auguste). Source: Wellcome Collection.

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    aménorrhées, des névralgies , e*c., que l’on traite comme essentielle^;; et cela sans succès. Dans ces cas embarrassans , il faut aller à 1» recherche de tous les phénomènes qui pourraient faciliter le diagnostic ^ remonter aux causes, observer l’individu avec soin , se souvenir sur- tout que la chlorose occupe une grande place dans la pathologie de la femme, mettre enfin à profit la méthode par exclusion, et alors on parviendra à diagnostiquer le véritable mal qui dans cos cas mé- rite l’épithète de larvé. Souvent on est obligé d’essayer plusieurs médi- cations, et ce n’est qu’en appréciant les effets obtenus qu’on arrive à déterminer le nom de la maladie. CONSÉQUENCES POUR L'ORGANISME ET TRANS- FORMATIONS DIVERSES. Quelque chose frappe l’observateur dans l’histoire de la chlorose , c'est d’un côté la gravité apparente des symptômes , de l’autre la facilité avec laquelle ils guérissent quelquefois, et surtout leur per- sistance pendant des années entières , sans que les forces de la vie soient radicalement atteintes. La malade parait être tombée dans les conditions les plus misérables , pas une fonction ne s’exerce chez elle dans la norme voulue r les actes les plus essentiels à la vie semblent profondément atteints. Les tissus , les liquides , toute l’économie enfin , ont pris une teinte et des propriétés-fort éloignées de ce qui se passe dans l’état de sauté, et cependant la vie continue, les chances de guérison sont toujours présentes , et la nature médicatrice dans l’ab- sence même des remèdes les plus efficaces , résiste non-seulemeni aux nombreuses causes- de mort qui paraissent l’assiéger , mais enr core elle peut se réveiller , et tout cet appareil fâcheux de symp- tômes disparait comme par enchantement. 11 y a donc des lésions, qui envahissent tout, qui impriment aux organes et aux fonctions un cachet morbide spécial tellement pro- noncé qu’il s’emble incompatible avec la durée de la vie , et qui neanmoins effleurent seulement l'organisme , si je puis parler ainsi, sans s attaquer directement aux sources de l’existence. Nous, voyons tous les jours de jeunes filles atteintes de chlorose %