Therapeutique des maladies chirurgicales des enfants / par T. Holmes.

  • Holmes, Timothy, 1825-1907.
Date:
1870
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Credit: Therapeutique des maladies chirurgicales des enfants / par T. Holmes. Source: Wellcome Collection.

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    mais, du reste, je considère l’une et l’autre, comme également mal fondées. Je puis dire, tout au moins, et d’une manière bien positive, que les résultats sont complétemeut en faveur des hôpitaux spéciaux, pour ce qui a trait à la chirurgie des enfants; et je pense que c’est tout au plus si l’on peut admettre que les avantages recueillis dans les hôpi- taux du même genre pour le traitement des maladies médicales sont, dans une certaine mesure, contre-balancés par les chances inévitables de propagation des maladies contagieuses. Je suis bien convaincu, du reste, que, si l’on tenait sérieusement compte de ce, desideratum, on trouverait qu’il est beaucoup moindre que les effets utiles que l’on obtient, en somme, au point de vue de la conservation de l’existence des petits malades. Ce n’est pas, sans doute, que je conteste la réalité de l’inconvénient signalé (inconvénient qui, d’ailleurs, est peut-être plus grand même pour les malades qui se présentent à la consultation que pour ceux qui sont admis dans l’établissement) ; mais je crois qu’il n’est pas aussi grand pour les malades des services de chirurgie que pour ceux des services de médecine, et, d’un autre côté, les avantages qu’on obtient en plaçant les enfants dans des hôpitaux spéciaux me pa- raissent véritablement immenses. En premier lieu, je ferai remarquer que les enfants constituent une classe de malades très-désagréables et fort importuns dans les hôpitaux d’adultes; attendu qu'un enfant parti- culièrement sensible ou turbulent peut quelquefois, par le trouble constant qu’il occasionne, mettre le désordre dans toute une salle d’a- dultes; en les empêchant de dormir et en leur causant des ennuis qui exercent souvent une influence fâcheuse sur l’issue des maladies en trai- tement. Le même malade, au contraire, étant placé dans une salle d’en- fants, aurait, même tout d’abord, attiré fort peu l’attention; et bien- tôt il aurait passé complètement inaperçu. De plus, au point de vue des soins de détail, on éprouve de grandes difficultés à les donner, lorsque les enfants sont mêlés à des adultes.il est constant que, pour soigner con- venablement les enfants, il fauLun plus grand nombre d infirmières que n’en comporte l’organisation d’un hôpital d’adultes, et, par conséquent, l’expédient, universellement adopté, en pareil cas, consiste à confier aux adultes, eux-mêmes malades, le soin de veiller aux besoins des enfants; ce qui ne remplace que de la façon la plus inefficace et la plus douteuse les soins incessants que l’enfant pourrait recevoir d une infirmière habituée aux enfants et pénétrée de son devoir. Les petits en-