Essai sur la luxation consécutive du fémur ... : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 6 juillet 1838 / par Charles Biernacki.

  • Biernacki, Charles.
Date:
1838
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Credit: Essai sur la luxation consécutive du fémur ... : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 6 juillet 1838 / par Charles Biernacki. Source: Wellcome Collection.

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    COMPOSITION ANATOMIQUE. v Voici quelle est la disposition et quels sont les moyens d’union des membres inférieurs avec le bassin : en procédant du centre vers la cir- conférence, on voit la cavité cotyloïde de l’os innominé augmentée par le bourrelet cotyloïdien, former avec la tête du fémur une articulation mobile dans tous les sens ( enarthrose ), recouvertes de cartilages lisses. Le fond de la cavité loge un paquet de tissus cellulo-adipeux, désigné sous le nom de glandes synoviales, de corps frangé. Ces parties sont maintenues en contact: 1° par la membrane capsulaire du fémur extrêmement épaisse, doublée par la synoviale ; 2° par le ligament rond, faisceau fibreux et vasculeux qui se dirige près du sommet de la tête du fémur au fond de la cavité cotyloïde ; 3° par les muscles qui ont leur attache et leur point d’appui, d’une part sur le bassin, de l’autre sur le fémur et le tibia : tels sont, à la partie «antérieure et interne de la cuisse, le psoas, l’iliaque, l’obturateur externe, le pec- tine, les trois adducteurs, le droit interne, le droit antérieur, le couturier; à la partie postérieure et externe, le pyramidal, les deux jumeaux, l’obturateur interne, le carré crural, les trois fessiers, le biceps, le demi-tendineux et le demi-membraneux. Toutes ces parties sont enveloppées par l’aponévrose et le muscle fascia lata, enfin par le tégument commun. CAUSES. Les recherches des causes des maladies en général, si indispensables à leur traitement rationnel, ont de tout temps fortement occupé tous les praticiens : quoique la variété de ces causes soit un obstacle insur- montable pour les renfermer dans les limites convenables, nous tâche- rons cependant d’être courts dans l’énumération de celles qui produi- sent la maladie qui nous occupe. A l’exemple de la plupart des pathologistes, nous les diviserons en causes prédisposantes et causes occasionnelles. Parmi les premières, nous remarquerons d’abord celles qui sont communes à plusieurs maladies, comme l’enfance et l’âge adulte, le sexe féminin, le tempe-