Rapport du Comité central de vaccine sur les vaccinations pratiquées en France pendant l'année 1812.

  • Comité central de vaccine (Paris, France)
Date:
1814
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Credit: Rapport du Comité central de vaccine sur les vaccinations pratiquées en France pendant l'année 1812. Source: Wellcome Collection.

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    que MM. Vallée, de Vibraye, Dagoreau , rie Saint- Calais, du département de la Sarthe, et M. Jung, de Kreutznach, aient réuni quelques renseignemens qui peu- vent faire présumer que cettè maladie existe sur les vaches cette««î*H» , . existe sur les de ces contrées, il est certain que M. Diderot, curé à vaehes <!u dt- Gerbepal, l'a trouvée sur les vaches du département des Par,tmcnl ie* ' r Vosges. Vosges. II nous a écrit avoir inoculé un enfant de deux ans avec la matière prise sur le pis d'une vache , et a ajouté que sa vaccine a suivi une marche régulière. Un parriculift demeurant à une demi-lieue de Badon- viller, maître de manufacture et homme digne de roi, Mcurthe. a raconté à M. Boujeardet qu'ayant acheté à une lieue de là une vache venant du Palatinat, et qui depuis plu- sieurs mois était chez lui, cette vache avait eu des boutons au pis, et que sa fille qui la trayait en avait eu aux mains. Cette fille, qui fut trois fois vaccinée , ne porte aucune cicatrice, ni aucune marque qui indique qu'elle ait eu la petite vérole. M. Boujeardet a. eu, cette année, connaissance qu'une fille s'était inoculé , il y a deux ans, le cowpox en trayant une vache attaquée de cette maladie. Les parens , consultés si elle avait eu la petite vérole, n'ont pu lui rien répondre de positif. La mère prétendait que sa fille en avait eu deux ou trois boutons, dont il n'était resté au- cune cicatrice , et le père, qu'elle ne l'avait pas eue. Mais l'un et l'autre s'accordaient à regarder comme conta- gieuse l'éruption survenue à leur vache , qui l'avait com- muniquée à leur fille. Ici se rapportent naturellement les détails très- bfeifa m