Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, 1840 / par N.-Fr. Demortain.

  • Demortain, N. François.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, 1840 / par N.-Fr. Demortain. Source: Wellcome Collection.

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    lieu à des escharres qui occupent plus ou moins de pro- fondeur , se détachent et laissent quelquefois après leur chute les fragraens dénudés. i 4° Plaies. Celles qui compliquent les fractures de la jambe sont produites par la cause vulnérante elle-même ou par la sortie des fragmens. Elles sont des plus fâ- cheuses, si elles communiquent avec la fracture et si elles accompagnent des fractures comminutives. 5° La lésion d’un gros vaisseau, soit par L’agent fracturantsoit par une esquille. Si c’est une artère qui est divisée et que sa division ne communique pas avec l’extérieur, ou que la plaie soit étroite, sinueuse, il se forme un anévrysme faux primitif. Si c’est une veine, à moins qu’il ne survienne uue phlébite, le sang est peu-à-peu résorbé sous l’influence des topiques résolutifs. / 6o Luxation. Dans certains cas de fracture de la partie inférieure de la jambe, la maladie se complique de luxation. Deuxième série. Diathèses. Dans cette série de complications se trouvent, en première ligne, les dif- férentes diathèses propres aux blessés; s’il est scorbu- tique, scrophuleux, syphilitique, les vices constitution- nels de ces alTeclions devront* être combattus eh même temps que la fracture. Les sujets en traitement [pour- raient être catarrheux ou sujets à des congestions céré- brales , et la position ^horizontale , pendant long-temps maintenue , leur est ordinairement funeste.