Essai thérapeutique sur la péritonite aiguë : et spécialement de l'emploi du carbonate de potasse dans cette maladie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 2 janvier 1836 / par P.-A.-N. Joseph Duchêne.

  • Duchêne, P.A.N. Joseph.
Date:
1836
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Credit: Essai thérapeutique sur la péritonite aiguë : et spécialement de l'emploi du carbonate de potasse dans cette maladie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 2 janvier 1836 / par P.-A.-N. Joseph Duchêne. Source: Wellcome Collection.

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    auxiliaires. L’haleine mercurielle annonce la salivation qui est toujours l’indice certain d’une terminaison heureuse. YandCnzande proscrit en- tièrement les émissions sanguines, mais en France on les fait générale- ment précéder de l’usage des mercuriaux. On a proposé,dans le cas où la salivation se ferait attendre, le mercure soluble de Hanemann (oxide noir de mercure) à la dose d’un grain, donné avec du sucre blanc , cinq fois dans les 24 heures, sans jusquiame ni opium : il paraît accélé- rer la salivation. Cette méthode est fort répandue en France , et les journaux de médecine sont remplis des essais de ce genre qu’on a faits dans ces derniers temps sur l’emploi des mercuriaux. Il n’y a que des hypothèses sur leur manière d’agir. ÉMÉTIQUES. La méthode de Doulcet, découverte en 1782 et préconisée par Doublet, Hufeland, Osiander et le docteur Cliet, de Lyon, est réel- lement avantageuse quand la langue est saburrale, surtout si on l’em- ploie dès le principe delà maladie, et qu’on la fasse suivre de l’admi- nistration des laxatifs. Elle consiste dans l’emploi de l’ipécacuanha donné à la dose de i5 grains, en une ou deux fois. Baudelocque pense que les cas d’administration doivent se rencontrer principalement dans les épidémies , et attribue , après Legouais, ses heureux effets, en grande partie, aux évacuationsalvines. Cetteméthode, que proscrivirent le professeur Broussais et le docteur Boisseau, a eu (on ne peut point en disconvenir) des effets notables. Je l’ai vu employée avec avantage par M. le docteur Imbert, chirurgien en chef de l’hospice de la Charité de Lyon. Dans une épidémie quise manifesta en octobre de l’année i832, trente filles sortirent guéries par l’administration de ce médicament, qu’il emploie ordinairement à la dose de i5 à 20 grains dans une demi* verrée de véhicule. Il l’emploie spécialement dans le cas d’état saburral des premières voies . lorsqu’il y a des envies de vomir. ■ ANTISEPTIQUES. Du Camphre et du Quinquina. Camphre. — En 1750, Pouteau obtint des succès, dans une épidémie