Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 août 1841 / par E.-F. Bouchant.

  • Bouchant, E.F.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 août 1841 / par E.-F. Bouchant. Source: Wellcome Collection.

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    lente, ichoreuse , entraînant parfois des parcelles osseuses. Le malade est alors en proie à des douleurs aigües, qui sont exaspérées par la plus légère secousse; sa constitution se détériore de plus en plus; il est urgent alors que la chirurgie vienne à son secours : voilà bien certainement une circonstance majeure qui indique la résection. Temporiser plus long-temps, serait exposer le malade à perdre les chances du succès d^une opération qui peut lui être fort utile. Nul doute que si la colliquation , la fièvre hectique se sont emparées de lui, il n’y ait contre- indication à l’entreprendre; comment espérer, en effet, que la résection puisse avoir un bon résul- tat chez un sujet qui se trouve placé dans une pareille condition? Une opération de ce genre aussi délicate, aussi douloureuse, qui s’accompagne sou- vent d’une longue suppuration, et se complique aussi quelquefois de certains accidents locaux nuisibles au travail réparateur, exige, avant de s’y livrer, que l’on prenne surtout en considération l’état géné- ral du malade. J^’état local mérite bien aussi de fixer l’attention du chirurgien , mais l’influence qu’il est suscep- tible d’exercer sur les suites de l’opération le cède au précédent. Boyer, à propos delà résection des extrémités articulaires des os longs en général, a exposé scs craintes sur l’état lardacé des parties voisines de ces extrémités, quand la carie les affecte ; I