Origine parthénogenétique des kystes dermoïdes de l'ovaire / par le Dr. Répin.

Date:
1891
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Credit: Origine parthénogenétique des kystes dermoïdes de l'ovaire / par le Dr. Répin. Source: Wellcome Collection.

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    les nerfs et les vaisseaux. Les rudiments cartilagineux des côtes s’avan- cent donc d’arrière en avant dans la paroi thoracique primitive. Les sept premières côtes se réunissent entre elles par leurs extrémités avant d avoir atteint la lace antérieure du thorax, en constituant ainsi une bandelette cartilagineuse qui n’est autre qu’une moitié du sternum, destinée à se réunir sur la ligne médiane avec son homologue du côté opposé. Si la réunion est incomplète, il en résulte la malformation con- nue sous le nom de tissure sternale. Grâce à ces données, rien n’est plus facile que d’expliquer les quelques cas connus de dermoïdes de la plèvre et les cas beaucoup plus nombreux de dermoïdes rétro-sternaux ou du médiastin. Pour qu’un kyste dermoïde puisse être sous-pleural, une fois constitué, il suffit que l’enclavement du feuillet corné remonte à une époque où ce feuillet n’était pas encore séparé de la lame cutanée du mésoderme par l'expansion membraneuse du rachis. On comprend même qu’un semblable kyste puisse contracter des adhérences avec la plèvre viscérale et simuler plus tard un kyste intra-pleural (cas de Vil- lard). Le cas des kystes dermoïdes du médiastin est tout aussi simple. Les somatopleures se rejoignent sur la ligne médio-ventraie longtemps avant que la bandelette cartilagineuse sternale ne soit arrivée au voisi- nage de cette ligne. Si un retard dans la soudure des somatopleures a donné lieu quelque part à la formation dun enclavement, il est clair que, lors de la jonction des deux moitiés du sternum, le kyste sera refoulé soit au-dessus, soit au-dessous du plan osseux. Refoulé au-des- sous du sternum, il se trouvera logé dans le médiastin antérieur, et il y occupera un siège plus ou moins profond suivant qu’il s’agira d’un simple pincement ou d’un pincement compliqué d’adhérence avec l’un des organes thoraciques. C’est ainsi qu'il siégera tantôt immédiatement der- rière le sternum (Paget). tantôt au-dessous du cœur (Lebert), tantôt en rapport étroit avec l’un des poumons (Mohr), tantôt même ouvert dans une bronche (Danzel). Des conditions comparables se retrouvent au crâne. Là aussi, la forma- tion du plan osseux est précédée par une période pendant laquelle le tégument recouvre directement la séreuse viscérale sous-jacente. Sup- posons que pendant cette période une adhérence s'établisse entre ces deux membranes; qu’arrivera-t-il ? Le crâne osseux, en se développant entre elles, entoure d’un collier la dépression cutanée, la transforme en un infundibulum de plus en plus profond, rétrécit progressivement, en se resserrant, l’orilice de cet infundibulum, et finalement le sépare plus ou moins complètement de son point de départ. Voilà pourquoi les kystes dermoïdes des méninges sont toujours reliés soit à la peau, soit à la boiLe crânienne, par un pédicule fibreux (cas de Widal, etc.).