Histoire anatomique des inflammations / par A.N. Gendrin.

Date:
1826
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Credit: Histoire anatomique des inflammations / par A.N. Gendrin. Source: Wellcome Collection.

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    scux. Celte infiltration très considérable de sang dans le tissu enflammé, la densité très grande de ce tissu, en même temps facile à rompre et entièrement dé- pourvu d’élasticité; indiquent l’imminence de la gan- grène par la violence extrême de la phlegmasie. Une dissection attentive fait quelquefois reconnaître l’ori- gine de l’infiltration et de l’épanchement du sang dans le tissu. Des capillaires artériels ou veineux, d’un assez grand volume, se sont rompus. 43. Lorsque les inflammations du tissu cellulaire sont plus avancées vers leur terminaison par suppu- ration, les caractères anatomiques sont un peu diffé- rents. La rougeur est arrivée progressivement à une intensité beaucoup moindre; elle est très peu con- sidérable quand la sécrétion du pus est établie. Le tissu cellulaire est alors un tissu spongieux pénétré et infiltré de sérosité puriforme, qui devient bientôt de véritable pus. 44- Dans cet état d’infiltration puriforme ou puru- lente, quelquefois même lorsque l'infiltration est en- core sanguine, on trouve souvent, au milieu du tissu enflammé, des portions blanchâtres, gélatineuses, filantes, demi-diaphanes, ne présentant aucune trace d’organisation. Ces flocons blanchâtres sont d’abord très adhérents au tissu cellulaire qui les entoure. Quel- ques portions de ce tissu, infiltrées par cette matière, paraissent comme incorporées avec de la gélatine injectée dans la trame celluleuse primitive devenue rouge. A mesure que la suppuration s’effectue, ces pro- duits de l’inflammation s’isolent, se détachent, et sont ensuite rejetés avec le pus. Ce sont ces flocons que les chirurgiens désignent sous le nom de bourbillons.