Contribution à l'étude de la fièvre de Malte : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 7 février 1913 / par D.-J. Desanti.

  • Desanti, D.J., 1873-
Date:
1913
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Credit: Contribution à l'étude de la fièvre de Malte : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 7 février 1913 / par D.-J. Desanti. Source: Wellcome Collection.

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    clans des processus qui ne s’apparentent parfois que de très loin avec le tableau mélitococcique et en se basant alors uniquement sur la sero-réaction de Malte, il faut s’entourer du plus grand nombre de garanties possible pour diminuer les facteurs banaux de Pagglqtinement. Bien des faits contestés ou discordants nous empêchent de rapprocher 1’agglutinement du Micrococcus Melitensis de celui d’autres microbes, l’Eberth, par exemple. Sa valeur est bien inférieure à celle que donnent l’hémocul- ture ou la réaction de fixation. Mais on peut rendre moins incertaine la valeur dia- gnostique de 1’agglutinement du microcoque, et c’est pourquoi nous avons proposé une triple vérification : 1° par l’emploi de titres agglutinatifs élevés ; 2° par la recherche du pouvoir agglutinant d’un même sérum sur plusieurs cultures ; 3° par le chauffage du sérum. C’est, bien plus par l’association de ces trois techniques que par l’emploi systématique de l’une d’entre elles que nous pourrons, tout au moins à cette heure, accorder une cer- taine valeur à un procédé de diagnostic qui comporte encore quelques réserves. L’application exclusive de l’une d’entre elles nous paraît à bon droit insuffisante. Quel titre faut-il fixer ? L’un de nous avait proposé celui de 1/300, il est modifiable, et il pourra se modifier quand nous aurons un chiffre suffisant de processus méli- tococciques vérifiés par l’hémoculture ou la réaction de fixation, où nous aurons poussé la recherche de l’agglu- tination jusqu’à ses dernières limites. Nous éviterons ainsi ces observations basées sur des constatations de séro-réactions basses et où on n’a pas recherché un pou- voir agglutinatif plus étendu, et les observations nou