Pathologie générale et classification des chorées : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de médecine et de médecine légale) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris, le 12 mars 1869 / par le Dr Leven.

  • Leven, Manuel.
Date:
1869
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Credit: Pathologie générale et classification des chorées : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de médecine et de médecine légale) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris, le 12 mars 1869 / par le Dr Leven. Source: Wellcome Collection.

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    dans l’obs. 58 bis); donc le nombre des chorées non rhuma- tismales, déjà assez restreint, est moindre encore qu’il ne le paraît, puisque certaines chorées qui, à leur début et pen- dant plusieurs années, sont jugées simples, révèlent plus lard, par des arthrites, leur nature rhumatismale : parfois, en effet, c’est la danse de Saint-Guy qui se montre dès le principe et qui crée la diathèse. » Dans la majorité des cas de chorée rhumato-cardiaque, c’est le rhumatisme des jointures qui est la manifestation primaire (9 fois sur 12 dans notre premier mémoire, et, dans le deuxième, obs. 59 à 70, etc.). » L’évidence des rapports intimes des maladies du cœur et de la danse de Saint-Guy, rapports d’origine et de nature, est surtout mise en saillie par nos faits si importants (voy. série G), où l’on voit la triade rhumatique se constituer soit en plusieurs années (obs. 7/i), soit très-vite (obs. 71) ; le dés- ordre de la musculation, le rhumatisme, la phlegmasie car- diaque, procédant par attaques multiples, alternantes ou si- multanées, celles-ci se succèdent, se pressent dans le même temps, éléments semblables et combinaisons variées d’une même diathèse. » Chez le malade de l’observation 73, dans les deux atta- ques de chorée, dans les cinq atteintes de rhumatisme arti- culaire et dans les nombreuses reprises de la phlegmasie car- diaque, on aurait vu autrefois trois maladies distinctes; il faut y voir aujourd’hui les phases d’une seule et même affection et les manifestations de plus en plus accentuées d’une diathèse unique. » La danse de Saint-Guy et les phlegmasies du cœur, à preuve du lien supérieur qui les unit (le vice rhumatismal), ont mutuellement une action causale positive. » La chorée peut, par elle-même, être une cause de ma- ladie du cœur, c’est-à-dire qu’une phlegmasie cardiaque peut, sans l’intermède visible d’un rhumatisme articulaire,