Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 22 juin 1840. I, Des helminthes autres que ceux qui ont leur siége dans la canal intestinal ... [etc.] / par Adolphe Ollagnier, de Spalatro (Dalmatie).

  • Ollagnier, Adolphe.
Date:
1840
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 22 juin 1840. I, Des helminthes autres que ceux qui ont leur siége dans la canal intestinal ... [etc.] / par Adolphe Ollagnier, de Spalatro (Dalmatie). Source: Wellcome Collection.

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    trouve dans l’excellent ouvrage de Bremser. Il consiste à combattre d’abord l’inflammation par des moyens antiphlogistiques et quelques purgatifs, et à attendre ensuite l’ouverture de l’abcès. On s’assure du ver aussitôt qu’il se présente, en roulant l’extrémité sortie autour d’un bâtonnet, dans le but d’empêcher sa rentrée dans les tissus, et de pouvoir exercer sur lui de légères tractions, jusqu’à ce que son ex- pulsion soit complète. Elle se fait quelquefois attendre plusieurs jours; on la favorise en recouvrant la plaie de cataplasmes émollients, ou de compresses imbibées de miel rosat. Ces moyens simples réussissent mieux que les médicaments énergiques, tels que les mercuriaux en lotions ou en frictions, la décoction de tabac, le soufre, l’ail, le cam- phre, l’assa fœtida, et la foule de remèdes absurdes, qu’une thérapt u- tique barbare a seule pu faire imaginer. Du strongle géant ( strongy/us gigas ). Il appartient au même ordre que le précédent; il est long de cinq pouces à trois pieds. M. le professeur Otto le croit pourvu d’un sys- tème nerveux. Ces vers se trouvent dans le rein de l'homme, peut-être aussi, sui- vant Bremser, dans les muscles qui environnent cet organe, où ils peuvent séjourner plus ou moins de temps avant de provoquer cer- tains accidents, qui ont la plus grande analogie avec ceux que pro- duit la présence d’un corps étranger dans la glande urinaire. Ces vers finissent par provoquer l’inflammation de cet organe, et quelquefois sa suppuration; dans ce dernier cas, ils se font jour au dehors, dans la région lombaire, entraînés qu’ils sont par le pus dans lequel ils sont plongés. Dans certains cas , ils arrivent dans la vessie, après avoir par- couru les uretères, et ils s’échappent de ce réservoir par le canal de l’urèthre. Cette affection n’a pas de symptômes particuliers, et ne peut se distinguer de la néphrite ou de la cystite, que lorsqu’on a remarqué la présence de ces animaux, soit dans le pus, soit dans les urines; on ne peut donc pas diriger contre eux un traitement spécial, et l’on doit