Recherches historiques et médicales sur l'origine, la nature et le traitement de la syphilis / par M. Devergie aîné ; suivi du rapport à l'Académie de médecine, par M. Cullerier.

  • Devergie, M. (Marie-Nicolas)
Date:
[1834]
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Credit: Recherches historiques et médicales sur l'origine, la nature et le traitement de la syphilis / par M. Devergie aîné ; suivi du rapport à l'Académie de médecine, par M. Cullerier. Source: Wellcome Collection.

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    îles, l’orchite et i’emploi des adoucissans , en grand partie pour les combattre. Je dirais, en arrivant, a moyen-âge, que les auteurs des onzième, douzième treizième siècles, près de cent ans avant la farneus- épidémie, décrivent les ulcères de la verge produit par l’abus du coït et le commerce impur ; que les au leurs attribuent toutes les maladies honteuses de parties génitales à l’impureté, à la débauche ; je dirai qu’ils enseignaient alors, que le libertinage scu est la vraie source des maux vénériens, et qu’ils n parlent nullement de l’existence d’un virus. Fracastor, qui le premier introduisit la dénorrii nation de syphilis, n’hésite pas dans son poèm élégant, de regarder cette maladie comme aus? ancienne que l’espèce humaine. Astruc, l’un de nos érudits syphiüographes, mal gré son engouement pour l’origine américaine, es forcé de convenir que l’Amérique n’est pas le seu foyer primitif de la maladie vénérienne ( l’Afriqu en fut un suivant lui). 11 déclare que les femmes pu blicjues ont été de son temps très impures ; qu’il de- vait arriver souvent aux hommes impudiques qu les fréquentaient, de contracter des phlogoses, de! inflammations, des abcès, des ulcères aux partie sexuelles*, que l’abus même des plaisirs de l’amou suffisait pour provoquer ces maux par l’afllux long- temps prolongé du sang, et surtout par l’abus de aphrodisiaques. Eh bien, Messieurs, puisque Astruc, dans destemp |