Contribution à l'étude de la tuberculose de la vulve : thèse pour le Doctorat / par M. Bonnin.

  • Bonnin, M.
Date:
1904
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Credit: Contribution à l'étude de la tuberculose de la vulve : thèse pour le Doctorat / par M. Bonnin. Source: Wellcome Collection.

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    de mil ou des lentilles. En aucun point, malgré l’examen le plus minutieux, on ne trouve d’ulcérations. Ni suintement, ni douleur, aucun signe fonctionnel, à l’excep- tion de mictions fréquentes et involontaires. Le dessin qui accom- pagne ce travail reproduit très exactement ces lésions macrosco- piques. L’examen des organes génitaux internes est négatif. L’état général semble satisfaisant. Quelques troubles digestifs sans gravité. Rien aux poumons. Opération. — On pratique l’excision métbodicjue au bistouri de toutes les parties malades, en empiétant aussi largement que possible sur les tissus d’apparence saine. Suture. Réunion par pre- mière intention. Ablation des fds de septième jour. La malade a été revue deux mois après, alors qu’elle était en partance pour l’Extrême-Orient. La lésion continuait nettement son évolution, en certains points' de la cicatrice et à son pourtour, en présentant tou- jours les mêmes caractères ; état sclérémateux végétant des tissus, sans aucune ulcération. Examen histologique, pratiqué par M. X. Bender. L’examen histologique a porté sur une série de fragments des parties enlevées. Ces fragments ont été fixé par l’alcool absolu ou le liquide de Van Gebucthen et coupés après inclusion à la paraflîne. 1° Coupes comprenant toute l’épaisseur des petites lèvres. — Sur des coupes colorées par l’hématéine-éosine, et a un faible gros- sissement, on constate que l’épithélium ne présente rien de bien particulier; cependant l’épaisseur de la couche de cellules parmen- teuse paraît diminuée. En revanche, il existe en certains points un léger degré de prolifération épithéliale, un allongement des bour- geons interpapillaires qui forment des arborisations irrégulières. Les glandes sébacées sont presque totalement absentes ; c’est à peine si l’on en rencontre une de place en place, à de larges inter- valles. La charpente conjonctive sous-jacente est œdématiée, abon- damment infiltrée de sérosité. Les fentes lynipathiques sont très dilatées. Les capillaires sanguins sont distendus, congestionnés.