Des chorées limitées chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mars 1907 / par Fernand Padoux.

  • Padoux, Fernand, 1884-
Date:
1907
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Credit: Des chorées limitées chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mars 1907 / par Fernand Padoux. Source: Wellcome Collection.

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    doses ci'oissuntes à donnei' dans la journée jusqu’à 30 gram- mes de celle liqueur, ce qui corresjiond à 30 milligrammes d’ande ai-séuieux, dose vérilablemeul loxiiiue. ('es doses ué- (e>^ileul une survxMllance assidue afin de les diminue]' ou de sus[)endi'e le Irailement en cas d’inlolérance. Celle mélhode esl doue jiassible des mêmes repi'oclies que l’on adresse à celle de Trousseau. l'mlin, cl sans nous y allardei', nous dii'ons que l’anlipyrine a élé pi'oposée comme médicamenl en (juebjue sorle spéci- liciue de la chorée, soil généralisée, soil limilée. En dehoi's lies Iroubles dyspepliipies Iréquenls cpi’elle jji'oduil, ce qui est déjà un inconvénient sérieux, l’antijiyrine, comme les autres méthodes exjiosi'es ])lus haut, et auxipielles nous poui'rions ajouter les Irailemenls jiar le hi'omure et le cliloral, ne nous })arail pas consliluer une méclicalion sul'fisanle et complète -, elle ne s'adress(', en eiïel, ([u’à un seul élément, l’élément spasmodique, de mémo que l’arsenic ])a)'aît ne s’aib'esser qu’à un autre élément, l’anémie. lui traitement ne sera véi'ilablemenl ellicace qü’en s’adres- sant aux causes mêmes de la maladie ; il sei'a donc avant tout patbogéniipie et le traitement des chorées limitées ré- ))ondrait aux deux indications suivantes : t“ combattre l’ané- mie ; 2“ favoi'iser révolution dentaire. (3n répondra à la |)remière indication, d’abord en jiermet- lant une alimentation facile et suffisante, ( liez le choréique, ralimentation est entraxée jiar ])lusieurs causes 1° avant l’apparition du mouvement choréiipic, aloi's ipie l’enfant est en pleine évolution dentaii'e, la mastication est entravée par la doubmr ; l’évolution provo(|uant, en effet, de la gingivite, favoi'isant l’éclosion du muguet,, etc., ou bien la dent qui doit être remplacée se cariant avant de dispai'aîti'e ; 2° au coui's de la choi'ée, la mastication est l'endue (liflicile, parfois même iuqiossible, par les mouvements choréiques eux-mê- mes de la langue et des mâchoires. L’enfant mastiquant mal