Des chorées limitées chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mars 1907 / par Fernand Padoux.

  • Padoux, Fernand, 1884-
Date:
1907
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Credit: Des chorées limitées chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mars 1907 / par Fernand Padoux. Source: Wellcome Collection.

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    rable de l’cvoiiition dentaire en pathologie infantile ; tous les jours M. le ])rofesseur Bauniel s'efforce de nous en faire sai- sir rim})0)dance, et il est fort probable (pue plus fard nombre de ceux (pii furent ses (Tf'ves seront heureux, en présence d’un petit rnatade (jui les eût fort embarrassés, de se i‘a]>i)e- 1er les bons conseils du niaiti-e et d’examiner la bouche de fenfant. Gelle théorie se trouve en grande partie déjà confii'inf'e [>ar les faits. Nouis avons signalé à l’article ivtiologie la fré- tjuemje relative de la chorée au moment où 1 enfant se trijiive en évolution dentaire de pi'emière ou de deuxième dentition. Les statisticpies ipie nous avons iaj)porl(‘es. bien antériemes à l’énoncé de la théorie de notre maître, ne sont ({u’iin argu- ment en sa faveur. De plus, la guérison rajiide de la cboiée par la guérison de révolution dentaire, la cessalTon des mou- vements choréicpies dès ipie les dents sont soi’fies, sont des raisons diont il sej'ait bien peu sage de ne j)as vouloir tenir compte. C'est à la même cause (jue le jirofesseun' Iténoch (1) rattaclie le tic de Salaam : elle acejuiert de ce fait une poi’tée beaucoup plus gi'ande et s’adresse ainsi à toutes les choièes et en particulier aux chorées limitées. Mais il faut, poui‘ cpi une cause de cet oi'die agisse ainsi, cpie le système nerveux de l'enfant se trouve dans un état de moindre l’ésistance ; cela .se trouve réalisé dans toides les * anémies de l’enfance. Donc, la chorée est une névrose d’origine réflexe, dont (1) Voir Hênoch. Traité des Maladies des enfants, page 147. La (Jisparition des phénomènes spasmodiques à la suite de la sortie des dents chez un certain nombre de ces enfants, démontre que l’irritation réflexe prenait son origine dans la dentition. Dans d autres cas (pii se sont soustraits a l’observation ultérieure, celte origine est probable mais pas hors de doute.