De la méthode ïatraleptique, ou observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie, de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes; et sur un nouveau remède [pour les] maladies vénériennes et lymphatiques / [Jean André Chrestien].

  • Chrestien, André-Jean, 1758-1840.
Date:
1811
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Credit: De la méthode ïatraleptique, ou observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie, de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes; et sur un nouveau remède [pour les] maladies vénériennes et lymphatiques / [Jean André Chrestien]. Source: Wellcome Collection.

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    est autorisé a introduire par J 'absorption cutanée. La méthode d’administrer parcelle voie les remèdes quon est dans l’usage de prescrire intérieurement, me paraît principalement indiquée dans les maladies du système tics urines et de la transpiration. Il se décidé en faveur de Vad- ministration à l’intérieur de ce remède, dans les cas de saburre putride ou bilieuse, mais il regarde la voie de l’absorption cutanée comme préférable, si l’on veut employer la même préparation comme altérante. Quand même Sherxven ne s’expliquerait pas ainsi,on serait autorisé à ne pas appliquer le tartrile de potasse antimonié en fric- tions, pour en obtenir une action évacuante, si l’on consultait, les expériences de Joiin-Hàhn, médecin de Philadelphie, dont les résultats sont contraires à ceux des expérience' de Siierwetv. Jouk-Hahn n’est pas le seul qui ait fait de pareilles observations. Hutcuinson «assure, d’après plusieurs essais, que l’usage externe du tartre émé- tique augmente la fréquence du pouls, l’excrétion des urines , la transpiration , et dispose au sommeil , sans qu’il lui ait vu produire des évacuations par le vomissement., ni par les selles ; mais il dit avoir guéri, «au bout de dix jours, un rhumatisme au bras droit, qui avait résisté à toutes sorles de remèdes , en faisant faire chaque soir des frictions sur la partie , avec la dissolution d’un scrupule de tartre stibié. M. Faces a dissipé depuis peu une douleur rhu- matismale invétérée à la cuisse, par le même moyen , avec addition d’opium , sans qu’il ait produit aucune évacuation. Il aurait pu croire que l’opium avait enchaîne la propriété évacuante du tartre slibic, d’après ce qu’il avait vu une autre fois, et qui est consigné dans le Recueil de la société de médecine de Paris, si de nou- velles expériences ne lui avaient pas démontré le contraire. Il em- ployait la dissolution du tartre stibié sur des excroissances véné- riennes, lorsque les nausées, les vomissemens et les évacuations l^r les selles, l’obligèrent d’en supprimer l'application. 11 n’en résulta presqu’aucun effet sur les excroissances ; mais plusieurs lois , depuis , il a cherché à attaquer le même symptôme par le meme moyen, avec aussi peu d’utilité, et sans en observer nulle action sensible sur le système en général. Voulant s’assurer d un» manière plus positive des effets de l’absorption de ce médicament, il la administré suivant la méthode de Ci are, dans le'traitement d une blénorrbce dartreuse «pii avait résisté à plusieurs remède».