La civilisation et le choléra / par Jules Girette.

  • Girette, Jules.
Date:
1867
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Credit: La civilisation et le choléra / par Jules Girette. Source: Wellcome Collection.

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    trouve en janvier 1863 des retards à la fois fréquents et très- sérieux, occasionnés par les tourmentes du mont Cenis. a Le courrier qui a quitté Saint-Michel le 20 du mois de janvier 1863 n’est arrivé à Suze que le 22, n’ayant pas em- ployé moins de 48 h. 25 m. à franchir le mont Cenis. Le 11 mars de la même année, je trouve encore 14 h. 30 m. pour le passage; mais durant les cinq autres hivers, le courrier a lait le service, soit en traîneau, soit en diligence, dans un délai qui varie de 7 h. 30 m., comme minimum, à 12 h. 35 m. au maximum. J’ai su que le gouvernement italien était tout dis- posé à se charger du transport de 20 voyageurs et de leurs ba- gages, plus les malles jusqu’à concurrence de 10 à 12 tonnes, — dans un espace de 8 h. entre Saint-Michel et Suze, non compris les arrêts à ces deux points, soit ensemble 2 h. 20 m., dont 1 h. 40 m. d’un côté, et 40 m. de l’autre. « Quant au chemin de fer du sommet du mont Cenis, de Saint-Michel à Suze, je constate que depuis mon rapport du mois de juin de l’année dernière, les essais tentés sur une partie de la ligne ont donné pleine satisfaction aux gouvernements français et italien, et je vois que des concessions pour la con- struction du chemin de fer (sous réserve de l’approbation des plans de détail) ont été accordées par le gouvernement fran- çais le 14 novembre, et par le gouvernement italien le 12 dé- cembre. Malheureusement, cettte année s’est trouvée perdue pour les travaux; le printemps de 1866 s’est passé principale- ment en arrangements préliminaires, pour préparer les plans, coupes, etc., sur une échelle de 1 sur 500. Ces plans ont été approuvés pour 50 kilom. et pour les 27kilom. restant, ils étaient tout tracés, et n’attendaient plus que l’approbation quand j’ai quitté Saint-Michel. J’ai remarqué en revenant d’Italie que des tunnels et des remblais pour le redressement des courbes trop rapides étaient déjà pratiqués, et poussés activement en six endroits, sur le versant italien de la montagne ; j’ai appris qu’on allait immé-