La civilisation et le choléra / par Jules Girette.

  • Girette, Jules.
Date:
1867
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Credit: La civilisation et le choléra / par Jules Girette. Source: Wellcome Collection.

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    rieur. Le gouvernement italien est parfaitement disposé, si le gouvernement anglais se détermine à expédier ses dépêches par la voie de Brindes, à pourvoir aux installations, s’il est néces- saire, pour le printemps de 1867, soit en N O, où l’on pré- pare de belles stations pour le chemin de fer, soit en quelque autre point du port intérieur, où l’on pourrait construire un embranchement, de manière, en tous cas, à assurer le rapide transport des malles du chemin de fer au paquebot, et récipro- quement. * A tous les points de vue, je suis d’avis que le port de Brindes peut être approprié pour les paquebots-poste préféra- blement à tout autre port du sud de l’Italie, et je ne vois au- cune raison pour qu’on n’adoptât pas, dès le printemps pro- chain, ainsi qu’on le propose, des installations transitoires pour l’exécution du service, jusqu’à l’achèvement des travaux défi- nitifs dont j’ai parlé plus haut. Le gouvernement italien souhai- tait néanmoins que l’option entre les deux places indiquées comme pouvant recevoir le débarcadère, fût encore différée. Les ressources offertes par les hôtels à Brindes sont actuelle- ment presque nulles et très-médiocres; mais d’après les infor- mations qui me sont parvenues de divers côtés, je ne fais aucun doute que de meilleurs hôtels ne soient promptement établis soit par des entrepreneurs isolés, soit par des compa- gnies, dès que la question de la route à suivre aura été complètement résolue. C’est ce qui arriverait partout en pa- reil cas. « Je vais maintenant parler de la voie de terre qui peut don- ner accès au port de Brindes. « Les trains-poste traverseraient nécessairement Paris jus- qu’à MâcoD, par les mêmes voies ferrées qu’aujourd'hui; mais à Mâcon, ils quitteraient la ligne de Marseille pour prendre celle d’Ambérieu, Culoz, Chambéry, et Saint-Michel, la dis- tance de Mâcon à Saint-Michel étant de 146 milles. En com- plément de la ligne de Culoz qui lui appartenait déjà, laCie des