Quelques considérations sur l'hemophilie : les hémorrhagies qu'elle provoque après l'accouchement et leur traitement : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le lundi 25 juillet 1892, à 1 heure / par L.A. Marcu ; président A. Pinard, juges MM. Farabeuf, Segond, Ribemont-Dessaignes.

  • Marcu, L.A., 1864-
Date:
1892
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Credit: Quelques considérations sur l'hemophilie : les hémorrhagies qu'elle provoque après l'accouchement et leur traitement : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le lundi 25 juillet 1892, à 1 heure / par L.A. Marcu ; président A. Pinard, juges MM. Farabeuf, Segond, Ribemont-Dessaignes. Source: Wellcome Collection.

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    de la symphyse pubienne jusqu’au fon^J est de 0 m. 38 cen- timètres. Toute sa grossesse s’était bien passée jusqu’au mois de sep- tembre quand elle a eu deux épistaxis durant chacune 3/4 d’heure, et nécessitant l’emploi delà glace: « Ça coulait comme d’une fon- taine » disait la femme, quelques vomissements au début de la grossesse. Pas d’albumine dans les urines. A l’examen extérieur, c’est une femme bien conformée, rien au cœur, ni aux poumons, pas d’œdème ni varices. Ses seins sont bien développés, les aréoles brunes, colostrum. Le ventre volumineux, l’utérus dur et tendu, et la tension des parois est très prononcée. Nous passons à l’examen du contenu de l’utérus et nous cons- tatons par le palper que le fœtus se présente par le sommet en O. I. G. A. La tête est engagée. En contrôlant notre diagnostic par l’auscultation, nous trouvons le maximum des bruits du cœur en avant, à gauche et au-dessous de l’ombilic. Au loucher, nous trouvons le col ramolli et en voie d’efface- mqnt, l’orifice externe un peu entr’ouvert et la poche des eaux qui est intacte et bombe un peu. Comme nous avons l’habitude de regarder la vulve toujours avant de toucher la femme, nous cons- tatons quelques vaisseaux variqueux sur la vulve et le périnée. Nous ordonnons un bain et après lé bain nous lui faisons une injection vaginale au biiodure de mercure à 1/4000 et nous lui mettons un morceau de coton devant la vulve et surveillons cette femme. A deux heures quarante-cinq minutes du soir, le col est com- plètement effacé, et la dilatation de l’orifice commence, et à ce moment nous pouvons sentir les fontanelles, ainsi nous trouvons la fontanelle postérieure à gauche et en avant, tandis que nous arrivons difficilement sur l’antérieure. Le travail avance régulièrement et à dix heures quarante du Marcu 6