Roger-Armand Weigert and Maxime Préaud, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIè siècle, Bibliothèque nationale, Département des estampes, tome VII, Paris 1976, pp. 427-428, no. 3 ('[Concert nocturne. “Des gens assemblés autour d'une table, y faisant un concert de voix et d'instrumens, pendant qu'un jeune homme se laisse seduire par une courtisane... elle l'a esté (gravée) par Jean Leclerc, peintre, disciple de Carlo Venetiano; il estoit Lorrain, et condisciple, avec Callot dans sa jeunesse, d'Henriet. On y lit son nom : Jean Leclerc fecit sur un papier de musique que tient une des figures assises sur le devant de la composition; au bas de la planche : Israël Silvestre exc. On n'y voit point le nom de Callot” (Mariette, II, 55).] Personne depuis Mariette n'avait rencontré d'épreuve de cette estampe portant le nom de Leclerc, jusqu'à ce que Jacques Thuillier en signale l'existence d'un exemplaire à l'Albertina de Vienne (Inv. 1882-1933, F.III.3, fol. 40) dans le catalogue de l'exposition Georges de La Tour à l'Orangerie des Tuileries en 1972, p. 109. On ne connaissait jusqu'alors qu'une autre estampe d'après la même composition, portant le nom de Callot comme inventeur et l'excudit de Frans van den Wijngaerde. Jacques Thuillier (cat. cité, p. 109) signale deux états de cette dernière pièce, “dont le dernier porte une légende en néerlandais rattachant ce Concert à l'histoire de l'Enfant prodigue”. Une épreuve du premier état (reprod. par F.-G. Pariset, Effets de clair-obscur..., p. 237) est conservée dans nos collections sous la cote : M 3 rés. Leclerc. Quant à la composition, elle est bien due à Jean Leclerc. Le tableau original se trouve à l'Alte Pinacothek de Munich (cf. reprod., notice et bibliographie dans le cat. de l'expo. Valentin et les caravagesques français au Grand Palais en 1974).')