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Guide ou manuel dans le traitement des maladies les plus graves et les plus fréquentes / tiré d'un manuscrit de feu M.S. ... médecin de la Faculté de Paris.

Date:
1777
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Credit: Guide ou manuel dans le traitement des maladies les plus graves et les plus fréquentes / tiré d'un manuscrit de feu M.S. ... médecin de la Faculté de Paris. Source: Wellcome Collection.

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    1°. De vuider la lérofité , 6c 2°. De résoudre les obftrudions. Nous venons d’expliquer la fécondé indicé tion ; on vuide les férofités &C les humeurs dont îe fang efi chargé* paries purgatifs doux , par les diurétiques , par les fudorifiques ; on a loin de fuivre la voie que la nature paroît préférer* i°. Les purgatifs légers & doux, tels que la manne , la rhubarbe, le fel végétal, rarement les follicules de féné. On peut ajouter quelques grains de diagrede , de jalap, de poudre corna- chine, à la manne & à la cafte ; ces poudres font féparer beaucoup de férolités. 2°. Les diurétiques font de deux efpeces , les froids & les chauds. On ne doit gueres employer les diurétiques froids, à moins qu’on ne craigne que la Fievre lente n’acheve de difïoudre le iang * verbigratid9 le mtre purifié à la dofe de vingt à vingt - cinq grains par pinte d’eau, le cryllal minéral. Le jus de citron avec l’huile d’amandes dou¬ ces 6c un peu de firop. Mais quand il n’y a pas de chaleur il faut em¬ ployer les diurétiques chauds , les cloportes , la cochenille , les racines de fenouil & de perlil * les feuilles de creffon 6c de cerfeuil. Les clo¬ portes font de grands diurétiques , qui irritent la poitrine , & qu’il ne faut pas par conféquent employer quand il y a toux ; hors cela on s’en fert en iubfiance, en décodion, en émulfion ; la dote de cloportes ell de vingt à trente dans un bouillon , 6c juiqu’à vingt grains en poudre ou en émulfion. La cochenille depuis cinqjufqu’à dix grains;