Essai sur les maladies aiguës de poitrine connues sous le nom de pleurésie et de péripneumonie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] mai 1836 / par André-Alexandre de Castetpivert.

  • Castetpivert, André Alexandre de.
Date:
1836
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Credit: Essai sur les maladies aiguës de poitrine connues sous le nom de pleurésie et de péripneumonie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] mai 1836 / par André-Alexandre de Castetpivert. Source: Wellcome Collection.

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    l’attention du praticien (1). À toutes les époques de la science, la pleurésie et la péripneumonie ont été le sujet des recherches et des observations des hommes de l’art qui , unanimes sur le dauger qui les accompagne, ont émis des opinions bien différentes sur leur dis- tinction, leur nature et les soins qu’elles réclament. Je n’ai pas la pré- tention, au milieu de cette dissidence de sentiments, et en traitant une matière pleine de difficultés , de hasarder une opinion qui me soit propre ; je puiserai aux sources pures et fécondes que mes maî- tres (2) m’ont indiquées, et j’accorderai quelque prix à mon travail, si je suis asse2 heureux pour mériter l’approbation de mes juges. Également éloigné de tout esprit de système et d’un aveugle em- pirisme, ne faisant point d’inutiles efforts pour trouver une explica- tion à tous les faits, je me laisserai guider par l’expérience, éclairée, autant que possible , par le flambeau de la raison. Quel avantage nous offrent, en effet, les dissertations prolixes , les raisonnements plus ou moins spécieux, de grands frais d'éloquence, pour établir une brillante théorie, si, comme j’aime à le croire, toute la méde- cine consiste dans la guérison ou le soulagement des malades ? Distinction du siège de la pleurésie et de la pneumonie. Les auteurs de tous les temps, ainsi que je l’ai déjà dit, ont émis des opinions diverses sur la question que j’aborde en ce moment (5). (1) O quantum difficile est curare morbos putmonum! De iis certum dare prœ- sagium! Tyrones mci cauti estoie ac prudentes in iisdem curandis. ( Baglivi, praxis med., lié. I.) (2) !\1 IM. Dubernard et Lafont-Gouzi, professeurs à l'École de médecine de Toulouse, médecins des hôpitaux: le premier a cessé de vivre; mes regrets sont éternels !!! Que M. Lafont daigne agréer l'hommage de mon respect et de ma reconnaissance, de mou estime surtout pour ses vertus et sa vaste éru- dition médicale. (5) Les uns faisaient consister la pleurésie dans l'affection de la plèvre, et les autres dans celle du poumon lui-même.