Pratique de l'art de faire éclorre et d'élever en toute saison des oiseaux domestiques. De toutes especes, soit par le moyen de la chaleur du fumier, soit par le moyen de celle du feu ordinaire / [René-Antoine Ferchault de Réaumur].

  • Réaumur, René-Antoine Ferchault de, 1683-1757
Date:
[1751]
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Credit: Pratique de l'art de faire éclorre et d'élever en toute saison des oiseaux domestiques. De toutes especes, soit par le moyen de la chaleur du fumier, soit par le moyen de celle du feu ordinaire / [René-Antoine Ferchault de Réaumur]. Source: Wellcome Collection.

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    une heure : fi après y avoir paflé deux heures, ou un plus grand nombre d’heu- res, elle a encore confervé des marques d'humidité ; elle apprend que lhumidité de l'air qui l’environne eft très-confidé- rable.. Un œuf qui feroit auffi chaud lorfqu’on le fait entrer dans le four, que l'air de ce four , n'inftruiroit pas Riou qui y règne: il fera un inftrument d’autant plus parfait pour montrer celle qui y eft, qu’il fera plus froid dans le moment où il y fera introduit. Aïinfr, avec le degré de froid qu'il a en hiver, il feroit découvrir dans un four un degré d'humidité, qu’il ne feroit pas : apercevoir en été, à moins qu ‘on n’eût eu la précaution 5 le mettre à la glace; mais un œuf tenu dans un air dont Ja température eft de 14 à 15 de- grés, c’eft-à-dire telle à peu pres que celle du matin de nos jours d’été , entrera affez froid dans le four ; fi dans .un demi-quart d'heure où un quart d'heure il ne prend pes d'humidité fenfible, on en peut con- clurre que celle de ls dou a ft pas capable de nuire aux œufs. ‘Ce ne feroit pas affez d'avoir un moyen für de connoître quand l'humidité de l’air du four eft affez grande pour empêcher les œufs d’être couvés avec fuccés, fi lon B ij