Pratique de l'art de faire éclorre et d'élever en toute saison des oiseaux domestiques. De toutes especes, soit par le moyen de la chaleur du fumier, soit par le moyen de celle du feu ordinaire / [René-Antoine Ferchault de Réaumur].

  • Réaumur, René-Antoine Ferchault de, 1683-1757
Date:
[1751]
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Credit: Pratique de l'art de faire éclorre et d'élever en toute saison des oiseaux domestiques. De toutes especes, soit par le moyen de la chaleur du fumier, soit par le moyen de celle du feu ordinaire / [René-Antoine Ferchault de Réaumur]. Source: Wellcome Collection.

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    oîfeau, qui, après un certain nombre de jours, fe trouve affez de force pour bri- fer fa coquille & pour en fortir: mais cette chaleur propre à faire éclorre des oïfeaux, eft renfermée entre certaines li- imites ; celle qui eft trop au deflus de ces limites , ôte la vie à l'embryon ou à foi- feau ;. & celle qui eft trop au deflous, la lui fait perdre aufli, quoique moins promptement. Le degré de chaleur que la poule sit prendre aux œufs qu’elle couve, eft le degré convenable pour faire éclorre les petits des œufs de toutes es efpèces d’oifeaux. Ieft très-remarquable , & il eft important de le favoir, que les plus gros œufs, comme Îes plus petits, ceux qui ont la coque la plus épaifle & Ia plus dure, comme ceux qui Pont la plus mince & la plus tendre, doivent tous être con- fervés dans ce degré de chaleur, pour être . couvés avec fuccès : il n’y a de ‘différence qu’en ce qu'il n’opère dans les uns qu’en un temps plus long, ce qu’il opère dans les autres en un temps plus court; maïs [a naiflance de quelque oïfeau que ce foit, eft toüjours l'ouvrage de ce degré de chaleur, ou au moins d’un deoré qui en approche très-fort. Le point efflentiel pour faire éclorre par art des petits d'œufs