Volume 2

Essai de physique / par mr. Pierre van Musschenbroek ... avec une description de nouvelles sortes de machines pneumatiques, et un recueil d'expériences par Mr. J[ean] V[an] M[usschenbroek]. Traduit du hollandois par Mr. Pierre Massuet.

  • Musschenbroek, Petrus van, 1692-1761.
Date:
1739
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Credit: Essai de physique / par mr. Pierre van Musschenbroek ... avec une description de nouvelles sortes de machines pneumatiques, et un recueil d'expériences par Mr. J[ean] V[an] M[usschenbroek]. Traduit du hollandois par Mr. Pierre Massuet. Source: Wellcome Collection.

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    brouiller la Figure, on aura les Triangles femblables PNK, KL Z, Z LG, OEG. On doit procéder de la même maniéré, afin de trouver les autres Raions réfléchis plufieurs fois. Pour les Raions réfléchis quatre fois, il faut divifèr E N en 9 parties, 6c en prendre deux de E jufqu’à N , dont le Raion fe réfléchira le dernier. §. 12.p1. Plus la ligne OS efl: longue, 6c l’Objet éclairé mince, plus on le verra diftinétement multiplié, mais les dernieres fois qu’il reparoit les Images' tombent prefque les unes fur les autres, ce qui fait qu’on ne peut plus les di- ftinguer. § 12.92. Cependant fi l’Objet P ne fe trouve pas au milieu entre les deux Miroirs, mais plus près de l’un ou de l’autre Miroir, voici comment on devra chercher les Points, fur lefquels le font les Réflexions. Qu’on nomme la Perpendiculaire P S = a. MS = x. M X = O E = b* Si les Raions le refléchiflènt deux fois, XH fera aufli = EH : que S O foit = d. On aura par conféquent deux Triangles femblables PSM, XHM, b x qui donnent PS, SM:: MX, XH, ou a, x :: b, —= XHj c’efl: pour¬ quoi OS —d — SM 4- 2 XH — x + 34- 2b x a de forte que ad efl: = a x + z bx, 6c x ad = M S. On pourra trouver de la même manière les Points d’un plus grand nombre de Refléxions, en quelque endroit que l’Objet P puifc fe être placé. §. 12.9$. Ces Principes étantune fois établis, onpeut comprendre plufieurs In- flrumens qui font en ufage dans la Catoptrique-. Ceux qui font curieux de les connoitre, peuvent confulter Dechales, Wolfius, 6cautres Savans, qui en ont traité. Je me contenterai de joindre ici le Polemofcope qui efl: une forte de Lu¬ nette à longue vue, à l’aide de laquelle on peut voir, en fe tenant derrière les Retranchemens, tout ce que fait l’Ennemi au - dehors, fans que l’on foit pour cela expofé au moindre danger. A M D N K efl: une efpece deTuiau de bois, qui efl ouvert par-devant proche de AK, AB efl un Miroir plan, qui forme avec le Tuiau un Angle ABM de 45* degrés, fur lequel tombent les Raions, qui viennent des Objets extérieurs. Il y a dans le Tuiau, en-bas, un Miroir CD, parallèle à AB, dans le côté MD. Proche de E fe trouve une ouverture, derrière laquelle on place l’Oeil pour regarder. Lors donc que les Raions S F tombent fur le Miroir A B, ils font réfléchis,, comme F P fur le Miroir CD, 6c de P dans l’Oeil par le trou E, de iorte qu’on voit alors tous les Objets du dehors. §. 12.94. La Lunette dont on fe fert, pourvoir les Objets qui fe trouvent de côté ; efl faite.de la maniéré fuivante. AB efl une Lunette commune de Hollande, compofée de deux Verres, dont A efl le Verre Oculaire concave, MB le Verre ‘ Hh hh } Ob~ Pî.XfX. Fig 16.