Des abcès phlegmoneux des muscles : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 26 mai 1875 / par Louis-Hubert Roeseler.

  • Roeseler, Louis Hubert.
Date:
1875
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Credit: Des abcès phlegmoneux des muscles : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 26 mai 1875 / par Louis-Hubert Roeseler. Source: Wellcome Collection.

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    citées plusieur observations d’abcès de l’aisselle et des parois du thorax comme consécutifs à du rhumatisme musculaire, mais ces faits sont douteux, et la douleur qu’on y relate peut-être l’effet de certaines phleg*masies et non d’une véritable pleurodynie. Marchai (de Calvi), dans sa thèse d’agrégation, rapporte également une observation de psoïtis qu’il attribue au rhumatisme ; en voici le résumé : Un charpentier, obligé de travailler longtemps la nuit et le jour à réparer la roue d’un moulin, était presque constamment dans l’eau. Quelque temps après, il ressentit des douleurs articulaires dans les deux pieds ; ces douleurs se portèrent au mollet, au genou, aux han- ches, aux reins et se iixèvent avec plus d’intensité aux parois de la poitrine. Après la guérison apparente, i! lui reste de la douleur accompagnée ae pesanteur à l’aine gauche et à la fesse. Il y a trois mois, il s’aperçut qu’il portait une tumeur dans l’aine et la prit pour une hernie... A l’incision, il s’écoula deux livres de pus, non fétide, d’assez bonne nature. Puis, nouvelle ponction; il s’écoula un pus sanguinolent fétide. Guérison. En admettant que le psoas était le siég’e de l’altération, nous ferons remarquer, ici comme plus haut, quelle marche lente affecte la suppuration musculaire. Nous ajouterons, au point de vue qui nous occupe, que l’observation de Gendrin est certainement plus con- cluante. Fischer, dans son mémoire sur ia myosite a recherché avec le plus grande soin, sur quelles observations est basée la théorie de la terminaison suppurative du rhumatisme musculaire ; après les avoir rapportées et commentées, il arrive aux conclusions suivantes, confirmation des idées de Ghomel : 1° Il n’est pas certain, jusqu’ici, que le rhumatisme musculaire se soit jamais terminé par suppuration, puis- qu’aucun fait observé ne le démontre.